Page:Tiercelin - Bretons de lettres, 1905.djvu/117

Cette page a été validée par deux contributeurs.

littéraire, quelque minime qu’il soit et, après quelques années écoulées, nous nous étonnons, lorsqu’un beau jour, les feuilles de la capitale viennent nous apprendre que nous avons négligé une perle qu’elle a soigneusement recueillie en son sein et nous apporte toute faite une réputation d’artiste ou d’écrivain qui fût morte pour nous sous notre indifférentisme glacial ; après cela plaignez-vous de la centralisation parisienne, si vous l’osez.

« C’est sans doute sous l’impression pénible des funestes effets de cette froideur mortelle pour les jeunes gens qu’une feuille littéraire nouvelle vient de jeter son prospectus au vent de la publicité et se propose d’ouvrir ses colonnes à la jeunesse laborieuse et amie des arts. « Exciter les sympathies de la jeunesse, se faire l’interprète de toutes les inspirations qui méritent d’être révélées, voilà le but de La Variété, qu’elle essaiera de réaliser. »[1]

« Bon accueil donc à la nouvelle feuille littéraire et puisse-t-elle, en ouvrant la voie à

  1. Ce recueil, composé de deux feuilles in-8o, beau papier, justification de La Revue de Bretagne, paraîtra le 1er de chaque mois. Le prix de l’abonnement est de 6 francs par an pour Rennes et 7 fr. 20, franc de port, par la poste, pour les départements. On s’abonne à Rennes, chez Molliex, libraire, éditeur du Dictionnaire de Bretagne, rue Royale.