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« être dupe ! » Et l’excellent père ajoute :

« Puisque Charles s’est remis au travail, qu’il nous écrive ; sa pauvre mère souffre beaucoup de son silence. La honte de nous avouer sa paresse l’a retenu sans doute ; dis-lui, je t’en prie, que nous oublions, s’il se conduit bien, que conséquemment, il peut nous écrire sans nous parler de ses fautes. »

Il ne semble pas que Charles Leconte de Lisle ait obéi au désir de son père ; pendant cette année 1840, il n’écrivit pas à Bourbon. Les registres de la Faculté de Droit nous apprennent qu’il prit une inscription, qui fut notée comme sa troisième, le 14 avril ; puis une autre, la quatrième, le 14 juillet[1] la cinquième, le 14 novembre ; à la fin de l’année 1840, son premier examen n’avait pas été subi. Il fut néanmoins autorisé par le Doyen à prendre sa sixième inscription, le 15 janvier 1841, et invité à se présenter à la session d’examens de ce mois.

Le 29 janvier 1841, Charles Leconte de Lisle comparaissait devant ses examinateurs. Ses

  1. Il avait été mandé encore une fois devant la Faculté, le samedi 13 juin, à une heure du soir, « pour justifier son défaut d’assiduité aux cours ». Cette fois, il ne fit pas défaut, car il ne figure pas sur la liste des étudiants appelés à nouveau pour le 12 août. « à l’effet de purger le défaut prononcé contre eux, le 13 juin. »