Dans les jardins, les plantes poussent des branches.
Pi-pa, nom d’arbre ; wan, tard ; thsoui, être vert.
Le Pi-pa (Mespilus japonica) reste vert fort tard.
C : Les fruits de cet arbre se nouent après tous les autres.
A : Les feuilles de cet arbre ne tombent pas dans les quatre saisons.
Comme ce commentateur explique wan par soui-mou, le soir, la fin de l’année, il faudrait traduire suivant lui : le Pi-pa reste vert jusqu’à la fin de l’année, toute l’année.
Wou-thong, nom d’arbre ; tsao, de bonne heure ; tiao, se faner.
L’arbre Wou-thong (Eleococus oleifera) perd ses feuilles de bonne heure.
Tchin, vieux ; ken, racine ; wei, abandonner ; i, périr de soi-même.
A : Les vieilles racines des plantes sont abandonnées et meurent d’elles-mêmes.
C explique autrement wei-i : Quand les vieilles racines des plantes n’ont pas encore poussé des rejetons, elles restent cachées (wei-i) dans le sein de la terre.
Lo, tomber ; ye, feuille ; p’iao-yao, être emporté par le vent.
Les feuilles tombées sont emportées par le vent.
Yeou, se promener ; kouen, nom d’oiseau ; do, seul ; yun, se mouvoir.
Quand l’oiseau kouen se promène, il circule seul au-dessus de l’Océan.
Ling, s’élever en haut ; mo, toucher ; kiang, rouge ; siao, vapeurs de la partie la plus élevée du ciel.
Quand il prend son essor, il touche la voûte du ciel.
C : Kiang-siao veut dire le ciel.
Tan, aimer à ; do, lire ; wan, étudier ; chi, marché.
Wang-tchong aimait tellement à lire qu’il étudiait jusque dans le marché.
A : Wang-tchong vivait sous la dynastie des Han. Comme il était pauvre et manquait de livres, il fréquentait les librairies de la ville de Lo-yang.
I1 parcourait les livres exposés en vente, et il lui suffisait de les avoir lus une fois pour s’en rappeler le contenu.
Yu, attacher ; mo, les yeux ; nang, sac ; siang, caisse.
Il attachait ses yeux sur les sacs et les caisses remplis de livres.
I-yeou, peu important ; yeou, qui, lequel ; wei, craindre.
Observez-vous, même en parlant des choses les plus insignifiantes,
Le mot i, qui signifie souvent mépriser, faire peu de cas de, veut dire ici ce qui est futile, peu important.
Le sens littéral est : (des paroles) futiles, de peu d’importance, sont ce qu’on craint, ce qu’il faut craindre.