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737 — 740
求古尋論

Khieou, chercher ; kou, ancien ; sin, chercher ; lun, délibération.

Ils scrutaient l’histoire ancienne, ils cherchaient les délibérations des sages qui les avaient précédés.

C : Ils cherchaient par quels moyens les anciens sages avaient apaisé les désordres et préservé l’empire de sa ruine.


741 — 744
散慮逍遙

San, dissiper ; lu, souci, inquiétude ; siao-yao, être content, joyeux.

Ils dissipaient leurs soucis et vivaient heureux.

Siao-yao signifie proprement : se promener joyeusement ; en mandchou : sarachame yaboumbi ; Wells Williams : To roam or ramble in joyance. C rend cette expression par tseu-te, être content, joyeux.


745 — 748
欣奏累遣

Hin, content ; tseou, faire des rapports au prince ; loui, être embarrassé ; khien, se retirer.

Quand un ministre est content, il fait des rapports à l’empereur ; quand il se voit embarrassé ou compromis, il se retire.

En rendant khien par se retirer, j’ai suivi B ; mais ce mot n’a jamais eu un tel sens ; il signifie envoyer, chasser, exiler.


749 — 752
慼謝歡招

Tsi, être affligé ; sie, remercier ; houan, joyeux ; tchao, appeler, faire venir.

Quand le prince est mécontent, il remercie ses ministres (B) ; quand il est joyeux, il les appelle auprès de lui.

Dans ces deux vers (745-752), les commentateurs ont forcé l’acception de plusieurs mots pour trouver un sens plausible. C rend tseou par : il leur donne de l’avancement. B explique ts’i (s’affliger) par fer, être en colère (quand le prince est irrité). A donne à sie le sens de renvoyer, bannir les choses qui peuvent embarrasser quelqu’un ou le compromettre. Mais sie n’a point cette signification ; il veut dire ordinairement refuser, se retirer, résigner un emploi.

Sie n’a pas non plus le sens de remercier quelqu’un, pour dire le congédier, le destituer. J’ai cependant été obligé de suivre B.

A va plus loin encore que B et C. Il rapporte ces deux vers au sage qui vit dans la retraite. « Son cœur s’avance (tseou ?) chaque jour vers la joie. Toutes les choses qui peuvent le réjouir, il les appelle et les fait venir (échao) ; quant aux choses qui peuvent l’affliger, elles ne lui causent intérieu- rement aucun embarras. Il les chasse et les fait partir (sie ?). Lorsqu’il a ré- signé sa charge, il ne s’attriste plus pour le royaume ni pour le peuple. Il ne songe qu’aux agréments des bois et des rivages qui font toute sa joie. »


753 — 756
渠荷的歷

Khiu, canal ; ho, le nymphæa ; ti-li, humide.

Dans le canal, les nymphæas sont humides.

B rend ti-li par mouillé d’eau et C par humide de rosée. A, au contraire, rend cette expression par éclatant de couleur, d’une couleur éclatante.


757 — 760
園莽抽條

Youen, jardin ; mang, plantes ; tch’e-ou, pousser ; thiao, branche.