des conventions avec les vieillards et établit trois articles de lois pénales : 1° celui qui aura tué un homme sera mis à mort ; 2°, 3° celui qui aura blessé quelqu’un, ou qui aura volé sera puni. Kao-tsou supprima les autres lois pénales des Thsin qu’il jugeait trop cruelles. Mais quelque temps après, pensant n’avoir pas fait assez pour réprimer les crimes, il ordonna à Siao-ho de recueillir les lois des Thsin et de composer un code en neuf sections.
On veut dire ici que Siao-ho composa le code pénal des Han, en se conformant aux lois pénales qui avaient été convenues d’avance entre l’empereur Kao-fsou et les vieillards, les sages de l’empire.
Han, nom d’homme ; pi, ruiné ; fan, cruel ; hing, châtiment.
Han-feï causa sa propre ruine par la cruauté de ses lois pénales.
A explique pi par khouen, ruiné, se ruiner soi-même (tseu-k’ouen), et fan, par ho (Basile 8865), sévère, cruel.
A : Han-fei, était un historiographe de la dynastie des Thsin, qui avait établi des lois pénales fort cruelles. Des hommes de l’ouest de la Chine l’ayant critiqué avec amertume, il les fit mettre à mort. Mais le ministre Li-sse le dénonça à l’empereur Chi-hoang-ti qui le fit jeter en prison. Il y mourut et fit ainsi son malheur par la cruauté de ses lois pénales.
Khi, Tsien, P’o, Mo, noms d’hommes ; yong, employer ; kiun, corps d’armée ; tsoui, extrêmement ; thsing, être habile.
Pe-khi, Wang-tsien, Lien-p’o, et Li-mo employèrent leurs troupes avec une grande habileté, c’est-à-dire se montrèrent d’habiles généraux.
À : Les deux premiers étaient d’excellents généraux de la dynastie des Thsin ; les deux autres étaient aussi d’habiles généraux du royaume de Tchao.
Siouen, étendre ; weï, puissance ; cha, sable ; mo, vaste (cha-mo, désert. de sables),
Ils étendirent la puissance de leurs armes jusqu’au désert de sable.
Tchi, répandre au dehors ; yu, louanges, éloge ; tan, rouge ; tsing, bleu.
Leur réputation se répandit au loin au moyen de la peinture.
B : Ils répandirent leur nom, leur réputation sur le rouge et le bleu.
L’expression tan-tsing se prend ici pour peinture ; elle signifie quelquefois un artiste qui peint, un peintre ; en mandchou : niroure faksi.
A : La réputation de ces quatre généraux s’étendit au loin et l’on peignit leur figure afin qu’on ne pût les oublier.
C : Dans la période Kan-lou (53-48 avant J. C.), l’empereur Siouen-ti fit peindre dans son palais vingt-trois personnages qui s’étaient distingués par leurs services.
Khieou, neuf ; tch’eou, provinces ; Yu, nom d’homme ; tsi, traces, vestiges.