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district de P’ao-k’i, dépendant du département actuel de Fong-thsiang-fou. Dans le voisinage de cette rivière, on voit encore la maison de pierre de Thaï-kong-wang.


533 — 536
佐時阿衡

Tso, aider ; chi, temps, siècle ; ’O-heng, nom de magistrature.

L’un aida son siècle ; l’autre remplit la charge de ’O-heng.

B : L’expression tso-chi se rapporte à Thaï-kong-wang, qui fut général en chef, et qui, en cette qualité, soutint par son courage la maison impériale des Tcheou.

B : I-in remplit la charge de ’O-heng, et finit par devenir ministre de l’empereur Tch’ing-t’ang.

A : Le mot ’o signifie s’appuyer sur ; le mot heng veut dire égal, ajusté. L’empereur s’appuya sur ce magistrat, pour gouverner d’une manière juste et équitable.

Cette expression (’O-heng) se trouve au commencement du chapitre Thaï-kia, du Chou-king, où elle est employée dans le sens de ministre.


537 — 540
奄宅曲阜

Yen, prendre ; tse, habitation, résidence ; khio-feou, nom de lieu.

Tcheou-kong s’établit à Khio-feou.

A : Tcheou-kong reçut la principauté de Khio-feou, dans le royaume de Lou. Ce pays répond aujourd’hui au district du même nom, dépendant du département de Yen-tcheou-fou, dans la province de Chan-tong.


541 — 544
微旦孰營

Wei, ne pas avoir, sans ; Tan, nom d’homme ; cho, qui est-ce qui ? ing, faire.

Si ce n’eût pas été Tan, qui est-ce qui aurait pu faire cela ?

A : Tan était le petit nom de Tcheou-kong.

A : Si ce n’eût été le mérite de Tcheou-kong-tan, quel est l’homme qui aurait pu fonder cette principauté du royaume de Lou ?

A explique ing par tsao, faire, commencer (inchoare).


545 — 548
桓公匡合

Houan-kong, nom de prince ; kouang, réformer, redresser ; ho, réunir.

Houan-kong réunit les princes feudataires et rétablit la paix, littéralement : redressa (l’empire).

A : Houang-kong, roi de Thsi, se mit à la tête de tous les princes feudataires, et apaisa les troubles de l’empire.


549 — 552
濟弱扶傾

Tsi, aider ; jo, faible ; fou, soutenir ; k’ing, pencher.

B : Il aida la faible maison des Tcheou, et la soutint lorsqu’elle penchait vers sa ruine.

Suivant A, les deux verbes aider et soutenir s’appliquent aux princes feudataires : il secourait, sauvait ceux qui étaient faibles, dépourvus de soldats, et soutenait ceux qui étaient en danger d’être renversés.


553 — 556
綺回漢惠

Khi, nom d’homme ; hoei, faire revenir ; Han, nom propre ; Hoeï, nom propre.

Khi ramena le prince Han-hoeï.

A : Khi était un des quatre sages appelés Sse-hao, les quatre hommes purs, dont les noms étaient : Khi--