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B : Même dans le malheur et l’exil, ne doivent pas nous manquer.


385 — 388
性靜情逸

Sing, nature ; tsing, calme ; thsing, passions ; i, se livrer au repos.

Quand la nature de l’homme est calme, ses passions se tiennent en repos.


389 — 392
心動神疲

Sin, cœur ; tong, mouvoir, être ému ; chin, esprit ; p’i, être fatigué.

Quand le cœur est agité, l’esprit se fatigue.


393 — 396
守真誌滿

Cheou, garder ; tchin, pureté ; tchi, volonté ; mouan, suffire, avoir assez.

Quand nous conservons la pureté de notre nature, notre volonté est satisfaite.

A : Quand nous conservons l’humanité, la justice, la prudence, etc., dans leur pureté native, nous pouvons alors satisfaire notre volonté de manière qu’il ne nous manque rien.


397 — 400
逐物意移

Tcho, courir après ; wou, chose ; i, esprit ; i, aller d’un endroit à un autre,

Lorsque nous courons après les choses sensibles, notre esprit se laisse entrainer par elles.

A : La musique, la volupté, les plaisirs de la table troublent notre esprit et l’entraînent.


401 — 404
堅持雅操

Kien, ferme ; tchi, tenir ; ya, droit ; thsao, résolution.

Si vous tenez fermement une résolution droite, c’est-à-dire si vous persévérez dans une conduite vertueuse.


405 — 408
好爵自縻

Hao, beau ; thsio, fonction publique ; tseu, de soi-même ; mi, lier.

De brillantes charges vous arriveront d’elles-mêmes.

A explique ainsi mi, lier, attacher : Si vous observez fermement les cinq règles du devoir (l’humanité, la justice, etc.), vous serez un homme vertueux. Alors le roi vous donnera un emploi et de brillantes fonctions s’attacheront d’elles-mêmes à votre personne.

B et C expliquent tseu-mi par, se succéder, arriver l’un après l’autre.

C : Sous la dynastie des Han postérieurs, Houan-yong étant pauvre, se vit obligé, à l’âge de dix ans, de garder les moutons. Il avait toujours un livre à la main. Son oncle lui dit : « Dans une position aussi misérable que la vôtre, à quoi bon lire toujours ? » Houan-yong persista fermement dans l’amour de l’étude. Il tenait un livre en labourant ; quand il avait un peu de repos, il récitait ce qu’il avait appris. Bientôt il acquit l’intelligence complète des cinq livres canoniques ; il donna des leçons et eut jusqu’à deux cents disciples. Quand l’empereur Kouang-wou-ti fut monté sur le trône (l’an 25 de J. C.), il l’appela auprès de lui pour être le précepteur du prince impérial. Ses fils et ses petits fils obtinrent tous des emplois.


409 — 412
都邑華夏

Tou, i, capitale ; Hoa-hia, la Chine. Les capitales de la Chine.


413 — 416
東西二京

Tong, orient ; si, occident ; eul, deux ; king, capitale.