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ma belle-sœur (à vous) que j’en suis redevable. »


313 — 316
存以甘棠

Thsun, conserver ; i, marque d’accusatif ; kan, doux ; thang, poirier.

On conserva l’arbre Kan-thang ;


317 — 320
去而益詠

Khiu, partir ; eul, au contraire ; i, augmenter ; yong, chanter.

Quand il fut parti, on le célébra encore davantage.

A : Sous la dynastie des Tcheou, Tchao-kong, ou Tchao-pé, administrait le midi de la Chine. Un jour, qu’il faisait sa tournée d’inspection, il se reposa sous un kan-thang (sorte de poirier). Dans la suite, c’est-à-dire après sa mort, les habitants songeant à ses vertus s’attachèrent à cet arbre et défendirent de l’abattre.

Suivant C, il s’asseyait sous un poirier pour juger les procès et arranger les différents des hommes du peuple.

Le second vers fait allusion à un ode du Livre des Vers (liv. I, chap. 2, od. 5), relative à cet arbre sous lequel se reposait Tchao-pé : « Ne coupez pas les branches, dit le poëte ; c’était sous cet arbre que se reposait Tchao-pé. »


321 — 324
樂殊貴賤

Yo, musique ; tch’ou, différencier ; koueï, noble ; tsien, vil, ignoble.

La musique sert à distinguer les nobles des roturiers.

C : Dans les danses accompagnées de musique, l’empereur avait huit groupes de danseurs, les princes feudataires en avaient six, les ta-fou, cinq, et les hommes du peuple, deux. C’est ainsi qu’on mettait une différence entre le prince et ses sujets.


325 — 328
禮別尊卑

Li, rites ; pie, séparer, distinguer une chose d’une autre ; thsun, noble ; pi, bas, méprisable.

Les Rites établissent une différence entre les hommes d’un rang élevé et ceux d’une basse condition.

C : Les Rites marquent les rangs des supérieurs et des inférieurs ; à la cour, on observe la différence du prince et des sujets ; dans la famille, celle des aînés et des jeunes, etc


329 — 332
上和下睦

Chang, supérieur ; ho, être doux, bienveillant ; ka, inférieur ; mo, être paisible.

Quand les supérieurs sont bienveillants, les inférieurs leur obéissent avec amour.

C : Par supérieurs et inférieurs, on entend le prince et les sujets, le père et les frères aînés, les fils et les frères cadets.

B : Quand les supérieurs ne maltraitent point les inférieurs, ceux-ci ne leur désobéissent pas.


333 — 336
夫唱婦隨

Fou, mari ; tch’ang, conduire ; fou, épouse ; soui, suivre.

A : Le mari commande et la femme obéit.


337 — 340
外受傅訓

Wai, au dehors ; cheou, recevoir ; hiun, doctrine, enseignement.

Au dehors, un garçon reçoit les leçons d’un maître ;


341 — 344
入奉母儀

Ji, entrer ; fong, recevoir ; mou, institutrice ; i, règle.