nom était Fa, empereur de la dynastie des Tcheou, et Tching-thang, empereur de la dynastie des Chang.
Tso, s’asseoir ; tch’ao, palais impérial ; wen, s’informer ; fao, la droite voie.
Ces princes, assis dans leur palais, interrogeaient leurs ministres sur la droite voie, ou l’art de bien gouverner.
Tchoui, laisser pendre ; kong, croiser ; p’ing, pacifier ; tchang, éclairer.
Laissant retomber les plis de leurs vêtements et croisant les mains, ils pacifiaient et éclairaient le peuple.
L’expression tch’oui-kong, indique la facilité avec laquelle ils gouvernaient ; comme si l’on disait qu’ils régnaient les bras croisés, sans se donner de peine ou de mouvement.
Ngaï, aimer ; hio, nourrir ; li, noir ; cheou, tête.
Ils aimaient et nourrissaient le peuple aux cheveux noirs.
C : L’empereur Wen-wang, de la dynastie des Tcheou, donnait de la soie à ceux qui manquaient de vêtements, et du riz à ceux qui n’avaient pas de quoi manger.
Tch’in, sujet, assujétir ; fo, soumettre ; Jong, Kiang, noms de peuples.
Ils soumettaient les barbares de l’Ouest et du Nord-Ouest.
Hia, éloigné ; eul, voisin ; i, un ; thi, corps.
Les peuples, éloignés ou voisins, ne faisaient qu’un corps.
Ces princes ne mettaient point de différence entre les peuples étrangers et leurs propres sujets. Ils considéraient les uns et les autres comme ne faisant qu’un corps, qu’une seule et même nation, et les comblaient également de bienfaits.
So, se mettre à la tête ; pin, se soumettre ; koueï, aller ; wang, roi.
Se donnant les uns aux autres l’exemple de la soumission, ils se rendaient d’eux-mêmes auprès du roi.
Ming, chanter ; fong, phénix ; tsai, être dans ; tchou, bambou.
Le phénix chantait au milieu des bambous.
A : Dans l’antiquité, le phénix (oiseau fabuleux) apparaissait lorsque l’empereur gouvernait avec sagesse et pratiquait la vertu.
Pe, blanc ; kiu, poulain ; chi, manger ; tch’ang, jardin.
Le poulain blanc mangeait les herbes du jardin.
C : Si le prince n’était pas vertueux, le phénix n’apparaissait pas et l’on ne voyait pas venir le poulain blanc, qui était la monture du sage (sic).
Les quatre mots (133-136) se trouvent dans le Livre des Vers, liv. II, chap. 4, od. 2.
Hoa, réforme ; pi, s’étendre ; thsao, plantes ; mou, arbres.