Page:Thory - Monographie ou histoire naturelle du groseillier, 1829.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


11. GROSEILLIER À FEUILLES PALMÉES.
RIBES PALMATUM.

R. racemis elongatis, cernuis ; pedunculis villosis ; bracteis foliaceis, pedicellos superantibus ; calycibus tubulosis ; pctalis integris ; foliis trifido-palmatis, lobis incisis, utrinque glabris. Hort. Par.

Cette espèce est la plus agréable de tous les Groseilliers, par son port, par l’élégance de ses feuilles, par la grandeur et la bonne odeur de ses fleurs. Elle a été introduite dans les jardins vers 1820, et quelques personnes la confondent avec le Groseillier doré, dont elle diffère cependant beaucoup. Elle forme un buisson plus élevé ; ses rameaux sont plus gros et moins roides ; ses feuilles sont palmées, plus grandes, plus découpées, et leur pétiole est légèrement soyeux ; ses grappes sont plus longues, inclinées ou pendantes ; le pédoncule commun est velu ; les fleurs sont jaunes, longues de huit ou dix lignes, à pétales courts, entiers, d’un beau rouge, et répandent une odeur très suave. Les bractées sont foliacées et plus longues que les pédicelles.

Les fruits sont noirs, allongés en ovale, de la grosseur et de la saveur de ceux du cassis.

Ce Groseillier est un des plus beaux ornemens des jardins paysagers, au printemps, par l’abondance, la grandeur et la bonne odeur de ses fleurs jaunes.