La groseille à maquereau fournit une boisson fermentée très agréable. (Dufour,Nouv. Dict. d’Hist. nat.)
La chimie pourrait peut-être tirer parti des fruits de nos groseilliers, soit avant, soit après leur maturité. Nous ignorons si l’expérience a été tentée en Angleterre et en Écosse ; mais en France on ne l’a jamais essayée, d’après les recherches que nous avons faites.
L’acide citrique (citricum) doit se trouver à l’état de mélange dans les groseilles non mûres : nous sommes d’autant plus fondé à le croire, qu’on l’a découvert dans plusieurs fruits, tels que le citron, les raisins avant leur maturité, et autres.
On pourrait encore y trouver l’acide tartarique, et l’acide acétique (le vinaigre).
Parmi les matériaux dans lesquels l’oxigène et l’hydrogène sont dans le même rapport que dans l’eau, on place les gelées à peine dissolubles dans l’eau froide, et très dissolubles dans l’eau chaude. La gelée de groseilles, qui se forme ainsi par le refroidissement, ne pourrait-elle pas, unie à l’acide nitrique, se convertir en acide oxalite sans dégagement d’azote ? Au reste, la gelée se trouve dans les fruits acidulés, et M. De Candolle pense qu’elle est peut-être une gomme combinée avec un acide.