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facilités pour l’empailler, et conserver les fruits jusqu’au mois de novembre.

Le Cassis se conduit comme le Groseillier commun ; il faut le tenir bas comme ce dernier, et lui donner les mêmes soins. On ne s’en sert jamais pour l’ornement des parterres, parce qu’il serait très difficile de le tenir sur un brin et d’en faire une tête : l’odeur équivoque qu’il répand d’ailleurs de toutes ses parties l’a fait reléguer dans les coins du jardin.

CULTURE EN GRAND.

Aux environs de Paris, et principalement dans les communes de Puteaux, de Saint-Germain-en-Laye, de Montreuil, de Bagnolet, Belleville, Menil-Montant, Clamart-sous-Meudon, etc., etc., et encore ailleurs, dans les environs des grandes villes de la France, on cultive en grand notre arbrisseau comme un objet de commerce. Nous avons visité cette culture avec soin, et nous avons en général remarqué,

1°. Que les cultivateurs le placent trop à l’ombre des grands arbres ;

2°. Que toutes ou presque toutes les grappes coulent sur les plants exposés au nord ;

3°. Qu’on le tient trop élevé, et qu’à la taille on ne le rabat pas assez ; d’où il résulte que les