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CHAPITRE IV. — De l’origine des idées et des premiers principes.
Du problème de l’origine des idées. — I. Point d’idées innées : toutes les idées viennent des sens ou sont formées à l’aide des données des sens. — II. Comment se forment nos idées. — Des idées particulières. — Des fictions. — Des idées générales. — Des idées des choses incorporelles ; en quoi elles diffèrent des précédentes. — III. Des premiers principes ; leurs caractères, leur origine. — IV. Conclusion 
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CHAPITRE V. — De l’appétit.
I. 
En quoi l’appétit diffère de l’imagination et de l’entendement. — 1° Sa nature. — 2° Classification des appétits : de l’appétit raisonnable. — 3° De l’appétit irraisonnable, siège où il réside ; causes qui le favorisent. — II. Des passions en général : 1° Opinions des philosophes ; définition. — 2° Division des passions. — 3° Passions physiques : douleur, plaisir, désir. — 4° Passions de l’esprit : leur classification. — III. Du plaisir et de la douleur ; leur nature ; classification des plaisirs et des douleurs. — IV. De l’amour et de la haine ; du désir et de l’aversion ; de l’espérance et de la crainte ; de l’audace et de la pusillanimité ; de la colère et de la douceur. — Conclusion 
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CHAPITRE VI. — De la volonté et de la liberté.
I. 
De la Volonté. Analyse de l’acte volontaire. — II. De la Liberté. — 1° Liberté physique, liberté civile et liberté morale. Définitions. — 2° Conditions de la liberté morale. — 3° Cette liberté appartient non à l’activité spontanée ou à la volonté, mais à la raison. — III. Objection : « Video meliora proboque », etc. Réponse : Commentaire de la théorie d’Aristote. — IV. Du fatalisme 
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CHAPITRE VII. — De la force motrice et du langage.
I. 
De la force motrice. Sa nature. Ses principales manifestations. — II. Du langage : les cris et la parole. Du langage intérieur et du langage extérieur ; du langage chez l’homme et chez l’animal. — III. Origine du langage : différentes théories proposées par les philosophes. Opinion d’Épicure 
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TROISIÈME PARTIE
CHAPITRE PREMIER . — De l’ame.
I. 
De l’âme en général. Philosophes, qui la considèrent comme incorporelle et philosophes qui la considèrent comme corporelle ; méthode à suivre dans cette étude. — II. Du l’âme des animaux. 1. Faits qui prouvent son existence : elle n’est ni une forme, ni un simple rapport ; elle est une substance active, de la nature du feu et, comme le feu, soumise à un renouvellement continuel. 2. Origine de cette âme. 3. Comment, étant formée d’éléments insensibles, peut-elle sentir ? Objections de Plutarque et de Galien. Réponse de Lucrèce et de Gassendi. — III. De l’âme humaine. 1. Différentes manières dont les philosophes l’ont conçue. 2. Cette âme est formée de deux parties, l’une matérielle, l’antre immatérielle. Raisons qui le prouvent. 3. Comment l’âme raisonnable est-elle unie à l’âme sensitive et, par elle, au corps ? 
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