Page:Thomas - Le roman de Tristan, par Bédier, Tome II, 1905.djvu/327

Cette page n’a pas encore été corrigée

APPENDICE I

LES PARTIES ANCIENNES DU ROMAN

EN PROSE FRANÇAISE

i, — Naissance de Tristan.

Cil jour 1 et la nuit travailla la royne. A Pajorner se délivra (Ms. d’un beau filz a la volenté de Nostre Seigneur. Et, quant f° 2 ? elle fu délivré, si dit a la damoiseîle : « Monstres moy mon enfant, si le baiseray, car je me muir a. » Et celle b li baille. Et, quant elle le tient, si regarde que c’estoit la plus belle créature du monde, si dit : « Filz », fait elle, « moult t’ay désiréc a avoir ; or te voy la plus belle créature que oncques femme portast au mien escient ; mais ta beauté me fera moult poy de bien, car je me mu[i]r du trai. Voyez ci-dessus, p. 194. — Comme il a été dit plus haut (p. 191), nous transcrivons le manuscrit io3 du fonds français de la Bibliothèque nationale ; pour le l 11 (La Fontaine), nous donnons le texte du manuscrit f. fr. 757 de la B. N. Pour les circonstances où se produit la naissance de Tristan, voyez E. Loseth, Le roman de Tristan en prose française, p. i5. a. menr. — b. ceîlui. — c. desiray. T. II.

21