pour le comte de Sainte-Maure, écuyer du roi, et s’opposa avec d’autres créanciers à la levée des scellés qui avaient été apposés aux Tuileries à la mort du comte, leur débiteur, le 14 septembre 1763 (Arch. Nat. V8 90).
BAILLET (Jean Ier), apprentif de Jean Nyon, relieur, fut reçu maître en 1658 ; gendre de Jacques Dubreuil, on l’appelait : Baillet-Dubreuil. C’est chez lui que Denis Dangerville fit son apprentissage.
— (Jean II), apprentif de Pierre Trouvain, relieur, fut reçu maître en 1665. Ayant épousé la fille de Thibaut-Duval, on le nommait Baillet-Duval pour le distinguer de Jean Ier, son cousin vraisemblablement. Lors de l’entrée en apprentissage chez lui de Claude Lottin, en 1666, il demeurait rue des Carmes Saint-Hilaire. Baillet-Duval s’opposa à l’enregistrement de l’édit de 1683 pour les libraires et fut demandeur dans le procès de 1698.
En 1690 nous avons trouvé deux Baillet fils nommés parmi ceux « à recevoir ayant qualité » ; l’un d’eux désigné comme :
— (Jean III), Baillet fils fut reçu, demeura rue Chartière en 1695, et figura comme demandeur dans le procès de 1698. Il avait acheté par devant notaire, le 24 août 1692, à Jacques Dubreuil, tous ses outils servant à relier, soit une grande presse et son barreau, une pierre à battre, une presse à endosser et autres ustensiles de l’état pour 80 livres payables 3 livres par mois.
Jean Baillet qui a rempli les fonctions de Garde de la communauté de 1702 à 1704 n’est peut-être aussi que Jean III ?
L’un des deux premiers Baillet demeurait en 1684 rue Chartière, dans une maison appartenant au relieur Eloy Lerasseur, tandis que l’autre recevait, la même année, comme plusieurs pauvres de la corporation, un secours de 1 livre 10 sols.
BAILLET (Jacques) , reçu le 20 août 1726 alla habiter, Versailles.
BAILLEUR (Jean), est qualifié relieur dans un acte notarié d’après lequel l’imprimeur Jean Amazeur lui versait, le 7 juin 1544, dix livres tournois « pour les excès et navremens que son gendre Jean Leblanc, tavernier, avoit fait subir à la femme du relieur depuis huit jours ». Mme Bailleur, de son nom Antoinette Canetier, semblait vouée aux querelles de mauvais voisinage, car la même année elle se battit avec une de ses voisines ; mais cette fois, au lieu de recevoir une indemnité, le mari dut en payer une. (Actes notariés communiqués par le bar. Pichon.)
La Caille cite un Jean Bailleur dont la marque était des fleurs de lis avec ces mots : Nosce te ipsum et qui édita, en 1581, Lactance Firmian des divines Institutions, etc, in-16. Nous ne savons s’il s’agit du mari d’Antoinette Canetier ou de son fils ?
BAILLY (Nicolas), entra en apprentissage chez Gilles Dubois en 1663.
— (Jacques), fils df feu Georges Bailly, laboureur à Quintrancourt, diocèse de Rouen, fut placé comme apprentif en 1666, chez Michel Dauplet, relieur, et fut reçu maître en 1683.
— (Martin), doreur, reçu vers 1695 demeurait alors rue de Beauvais. Il fut élu Garde pour l’exercice