Page:Thoinan - Les Relieurs français, 1893.djvu/199

Cette page n’a pas encore été corrigée


BIOGRAPHIE CRITIQUE ET ANECDOTIQUE



A

ABELLY (Charles), entra en apprentissage chez Jean De Heuqueville, le 28 juin 1617 et fut reçu maître, le 16 juillet 1637.


ABRAHAM. L’Estoile raconte à la date du 25 juin 1607, qu’il a payé dix sols à M. Habraham pour la reliure d’un recueil in-4o de pièces italiennes sur le différend du pape et des Vénitiens. Il avait déjà dit, à l’année 1604, qu’un pauvre libraire qui venait de perdre sa femme et ses enfants de la peste et s’enfuyait à Orléans au risque d’y porter l’épidémie demeurait rue d’Écosse vis-à-vis son relieur.

Plusieurs relieurs prénommés Abraham vivaient à cette époque ; c’étaient De Meaux, Duchesne, Dufresne, Lefebvre, Paccard et Saugrain.


ACCARD de Chauny (Simon), relia en 1475, pour la duchesse Marie d’Orléans, un livre appelé le Signe d’un homme ou le Signe d’un Quidam. (Archives Joursanvault, n° 852.)


ADAM (Jean), cité par Laborde comme exerçant la reliure à Troyes, en 1415. (Comptes des Ducs de Bourgogne.)


ALIZEL (Louis), administrateur de la confrérie du Saint-Sac, de Saint-Hilaire en 1785.


ALLART (Julien), entra en apprentissage chez Jean Cusson, le 4 janvier 1633, et fut reçu maître, le 6 mars 1639.


AMESSON (Hubert), apprenti de Georges Sainte-Croix, parvint à la maîtrise le 9 novembre 1618.


AMOCHE. Voy. Hamoche.


ANDRÉ (Gilles), apprenti de Nicolas Frémiot en 1638 et maître le 18 septembre 1649.


ANGELIER. Voy. Langelier.


ANGIER (Michel), libraire-relieur de l’Université de Caen au commencement du xvie siècle.