Les poils blancs et les os de sa maigre figure
Aux fenêtres...
L’azur
Séraphique sourit dans les vitres profondes
Si clair,
Leur incarnat léger, qu’il voltige dans l’air
Les deux coupes souvent s’impliquent, détachant toutes deux à la fois, le surjet à la rime doublement, les mots qui font image.
Mais proche la croisée au nord vacante, un or
Agonise.
Les voici l’une et l’autre dans un vers d’Anniversaire
Qui cherche, parcourant le solitaire bond
Tantôt extérieur de notre vagabond
Verlaine? Il est caché parmi l’herbe, Verlaine
À ne surprendre que naïvement d’accord
La lèvre sans y boire ou tarir son haleine
Un peu profond ruisseau calomnié la mort.
En dehors de ces coupes classiques, Mallarmé en a parfois de personnelles, d’une subtilité délicieuse.
Serein, je vais choisir un jeune paysage
Que je peindrais encore sur les tasses, distrait.
Distrait, au bout du second vers, vu à travers l’épaisseur dense de la phrase intermédiaire qui s’allonge, ne vous paraît-il point exactement, comme d’une lune dans un lac, le reflet de serein ? Tous deux contraires et pourtant de même sens, l’un substantiel et l’autre irréel, l’un du poète en lui-même, vrai, l’autre du poète en face des choses, qui les nie ?