(Pays est dans le poème, qui dit une sorte d’émigration d’art, un mot important.)
Encor ! que sans répit les tristes cheminées
Fument.
En vain ! l’Azur triomphe et je l’entends qui chante
Dans les cloches.
Le blond torrent de mes cheveux immaculés,
Quand il baigne mon corps solitaire le glace
D’horreur..
Des calices
De mes robes, arôme aux farouches délices
Pour, le soir, retirée en ma couche, reptile
Inviolé.
Vous mentez, ô fleur nue
De mes lèvres
Mon sein, vierge de preuve, atteste une morsure
Mystérieuse
Tâche donc, instrument des fuites, ô maligne
Syrinx
Et soufflant dans ses peaux lumineuses, avide
D’ivresse.
Pour fuir ma lèvre en feu buvant comme un éclair
Tressaille ! la frayeur secrète de la chair
Moi, de ma rumeur fier, je vais parler longtemps
Des déesses