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çait d’obtenir un délai moins long, j’avisai sur un tonneau des morceaux de minerai où scintillaient des paillettes de métal.

— Est-ce du minerai de cuivre ? demandai-je au ciseleur.

Les yeux de M. Toinoz eurent des scintillements pareils à ceux des parcelles métalliques semées dans ses cailloux.

— Il y a du cuivre, répondit-il avec un hochement de tête mystérieux, mais il y a aussi autre chose…, de l’or, monsieur, du bel et bon or de la montagne.

— Comment, on trouve de l’or ici ? m’écriai-je.