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gereuse, dont les maléfices avaient ensorcelé le pauvre Mauricet. De fait, ce dernier continuait à être sous le charme. La blanche vénusté du souple corps de Lilia, la chaude tendresse de son cœur et plus encore, les délices de ses baisers, la magie de ses yeux pers, le tenaient enchaîné et il ne vivait que pour elle.

Au bout de la première année, Lilia mit au monde un fils qui ressemblait à son père. Les cheveux seuls du marmot étaient pareils à ceux de sa mère, très soyeux, très abondants et de la couleur des feuilles de saule.

— Ce ne sont pas des cheveux de chrétien, s’écriait