Page:Theuriet - Lilia, 1897.djvu/58

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— Que ta volonté soit faite, soupira le vieux roi et veuillent les dieux que tu n’aies pas à t’en repentir…

Alors il commanda à ses poissons-volants de conduire les jeunes mariés vers la terre. Le couple s’installa commodément au fond d’un grand coquillage auquel s’attelèrent les porteurs, et après de touchants adieux, on se sépara. Le vieux roi regagna tristement son palais, tandis que la coquille traînée par les poissons s’élevait doucement à travers l’onde bleuâtre.