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rosiers engainés dans de la paille, et des squelettes d’arbustes poudrés à blanc. Nous n’en flânions pas moins gaiement au long des allées bordées de buis. Nous poussâmes ainsi jusqu’à un espace complètement boisé, où des arbres de haute futaie dressaient haut dans l’air leurs troncs sveltes et leurs branches moussues. Ce bois, au sol tapissé de lierre et de pervenche, se prolongeait jusqu’aux limites de la propriété, qu’enceignait un vieux mur ventru et menaçant ruine. Même un pan de cette enceinte s’était depuis peu éboulé ; par-dessus les pierres croulantes on distinguait un sentier qui longeait la mu-