deuse avec un fort accent alsacien, qui nous amènes-tu là ?
— Grand’tante Odile, répondit la petite princesse, c’est un garçon qui a soupé avec sa bonne chez les Chiffaudel… Il s’appelle Raoul Laignier.
— Laignier ! murmura la dame aux lunettes, son père n’est-il pas forestier ?
— Oui, madame, répliquai-je à mon tour, papa est inspecteur des forêts.
— Ho ! reprit la grosse dame, et à propos de quoi cette bonne était-elle là ?
— Elle est venue souper avec son schatz, le charbonnier Justin, et comme le papa de Raoul est en voyage, elle a emmené le petit avec elle.
— Hum ! grogna la grand’tante Odile, confiez donc des enfants aux domestiques… Ils sont bien gardés !… Eh ! ajouta-t-elle en s’adressant à sa nièce, que veux-tu que nous fassions avec ce garçon ?