Page:Theuriet – Frida.djvu/48

Cette page a été validée par deux contributeurs.

crainte que la vieille ne profitât de mon sommeil pour me jeter un sort et me jouer quelque diabolique tour de sa façon. À ma grande satisfaction, le repas touchait à sa fin, quand soudain la porte s’ouvrit et une blanche apparition me causa un éblouissement tel que je fus brusquement tiré de mon invincible somnolence :

— Eh ! dit une fille qui avait la mine d’une femme de chambre, c’est mademoiselle…

— Oui, c’est moi, répondit une voix argentine, bonsoir tourtous, je vous apporte du dessert…