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m’avait laissé à la maison sous la garde de Céline, ma bonne. Depuis que j’avais perdu ma mère, trois ans auparavant, mon père s’absentait fréquemment. Il aimait le monde et s’ennuyait chez lui.

Cette fois, son absence devait durer huit jours ; il avait pris un congé pour aller à Paris — à « l’Administration » comme on disait couramment chez nous. — Il était fonctionnaire et sollicitait son avancement. Nous restions donc, Céline et moi, les maîtres du logis