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mes affres croissaient en raison inverse. Comme nous descendions la côte des Prêtres, quatre heures sonnèrent à l’horloge du collège.

— Est-ce que tu fais tes classes au collège ? me demanda tout à coup M. du Kœler.

— Non, je prends des leçons avec M. Berloquin… Papa préfère que je travaille à la maison.

— Il a tort… quand les jeunes chiens commencent à vagabonder, il faut les museler et les tenir à l’attache.

Il disait cela de son air de pince-sans-rire et ses paroles sonnaient comme un fâcheux présage, il exigerait certainement une punition exemplaire et le châtiment était sûr. « Soit ! pensais-je en m’efforçant de me résigner, je