Page:Theodore Pavie - Histoire des trois royaumes vol 2, Duprat, 1851.djvu/418

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

motif de haine n’existait entre nous, répliqua le héros, pourquoi en vouliez-vous à ma vie ? — Jamais pareille pensée n’est entrée dans mon cœur, dit le traître mandarin ; seigneur, n’écoutez pas les mensonges de gens mal intentionnés ! » Et Hiuen-Té s’aperçut qu’en parlant, son ennemi se préparait à poser une flèche sur la corde de son arc ; il lança donc son cheval au galop dans la direction de Nan-Tchang.

« En vérité, s’écria Tsay-Mao en se tournant vers ses officiers, les esprits le protégent !.. » Et n’osant se jeter dans les eaux pour le suivre, il revint dans la ville.