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Chinois, et représentée à la planche XXIV, sous le n° 185. Sous ce bouclier, on se met à l’abri des traits de l’ennemi, mais on ne s’en sert point pour combattre ; ce qui rendrait assez bien les deux mots chinois Hou-Liang, planche qui abrite et défend.


Le trait d’adresse rapporté quelques lignes plus haut rappelle la flèche lancée par un Olynthien « qui s’appelloit Aster, et y avoit ce vers en escrit dessus la flesche :

» Philippe, Aster ce traict mortel t’envoye. »

(Plutarque, traduction d’Amyot). Le coup de sabre si vigoureusement appliqué par Sun-Tsé offre quelque rapport aussi avec la prouesse de Richard brisant avec son sabre, en présence de Saladin, une barre d’acier qui roula sur le sol en deux morceaux « comme un bûcheron eût tranché avec sa serpe la pousse d’un jeune arbre. » Walter Scott, le Talisman, chapitre XXVII.



fin des notes.