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est-ce un signal que faisait Hu-Tchu aux brigands en leur montrant ces queues de bœuf, ou bien prit-il deux de ces animaux par la queue pour les arracher de l’étable et les rendre à leurs nouveaux maîtres ?


Il n’est pas rare de trouver une réponse analogue à celle-ci dans la bouche des personnages du San-Koué-Tchy ; c’est par politesse sans doute qu’ils répondent, comme Tsao, en parlant à un inconnu dont jamais ils n’ont entendu parler : « Il y a longtemps que votre réputation est arrivée jusqu’à moi... »


Le mot que nous avons traduit par « ruisseau à sec » signifie plutôt une digue, une écluse, comme le texte dit qu’on cacha les soldats dedans, et qu’un crayon facile à reconnaître a ajouté les mots : Wou-Chouy, sans eau, en façon d’épithète, au caractère chinois ; nous avons adopté le mot ruisseau à sec, parce qu’il donne un sens plausible.


Ces enfants des deux sexes enlevés par les soldats chinois et gardés dans les camps sont une mention assez curieuse. S’agirait-il seulement d’enfants ramassés à travers la campagne pour les employer dans la circonstance présente ?


Il faut considérer les titres de général en chef de la cavalerie et commandant des gardes comme équivalant à ceux de ministre.


Le remède que désigne ici l’auteur du texte chinois est bizarre et à peu près intraduisible. Il semble parler d’une chose quelconque, nauséabonde par son odeur, qui, délayée dans l’eau, provoque les vomissements.


Dans un de ces deux passages, le texte mandchou ajoute le mot viande : « Il accorde des os et de la viande... »