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on le voit rire le premier du malheur au-devant duquel il a couru lui-même un peu légèrement. On reconnaît aussi la folle bravoure de Liu-Pou, incapable de réflexion ; guerrier sans vertus, sans moralité, agissant d’instinct en toute occasion.


A propos de cette famine, L’Histoire de la Chine, vol. III, page 569, dit seulement : « La récolte ayant été mauvaise, il régna une espèce de famine dans la province qui était le théâtre de la guerre. » Cette disette ne fut donc que partielle. Il s’agit ici du grand boisseau, égal au chy, contenant dix petites mesures dites téou et pesant 120 livres chinoises. Sur le système monétaire des Chinois, voir les Mémoires publiés par M. Ed. Biot, vol. III et IV du Journal asiatique, troisième série.


Il y a littéralement : « L’ainé Tao-Chang et le cadet Tao-Yng ne sont point hommes à gérer des emplois ; ils n’ont qu’à s’occuper de travaux agricoles, retourner à la vie privée... »


Il y a littéralement : « Qui n’avait pas eu le mérite de décocher la moitié d’une flèche, et sans aucun effort se trouvait possesseur du Su-Tchéou. »


Le texte dit littéralement : « L’empereur sera dans le repos et la joie ; le peuple dans l’allégresse, et vous aurez obéi aux volontés du ciel. » On reconnaît là les trois choses qui font la base du droit public en Chine ; l’obéissance aux volontés du ciel qui donne le pouvoir, le maintien de la dynastie et la conservation du peuple désigné par l’ancienne dénomination, les cent familles.


Ces crocs de fer étaient de plusieurs espèces ; ils sont représentés à ta planche XXVIII du vol. VIII des Mémoires sur les Chinois, et l’usage en est expliqué dans le texte placé en regard.


Cette phrase, traduite mot à mot, aurait besoin d’un commentaire ;