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Voir page 112 l’arrivée de Tseu-Long près de Kong-Sun-Tsan, alors en guerre avec le généralissime de la confédération des grands, Youen-Chao.


Il s’agit ici de la partie de son armée que Tsao-Tsao commandait en personne ; le reste de ses troupes (voir page 174) avait été confié aux généraux et aux conseillers militaires qui gardaient la province en son absence.



L’éditeur chinois dit en marge : « Oh ! le traître artifice que Tsao-Tsao emploie là ! »


On se rappelle que Tchao-Yun (son surnom Tseu-Long) appartenait à Kong-Sun-Tsan qui l’avait, pour ainsi dire, prêté à Hiuen-Té avec un corps auxiliaire de deux mille hommes. L’écrivain chinois insiste à dessein sur le lien d’affection qui unit le jeune héros au grand homme descendant des Han ; dans la suite, Tseu-Long joue un rôle de plus en plus brillant.


Tsao-Jin, chassé d’une partie du Yen-Tchéou, se retirait vers Tsao-Tsao. Voir plus haut, page 192.


Cet épisode des guerres du temps de Liéou-Pang (année 204 avant notre ère) est raconté d’une façon plus concise et plus claire au tome II de l’Histoire générale de la Chine, page 465. Nous avons dû traduire le passage tel qu’il est dans le texte.


Dans le texte mandchou, il y a une nuance que le chinois ne fait pas sentir ; en suivant la première de ces deux versions, on traduirait mieux :