Page:Theodore Pavie - Histoire des trois royaumes vol 1, Duprat, 1845.djvu/396

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LIVRE III.


Le texte chinois semble dire : « Je suis le régent de la planète Mars, je préside au feu dans la partie méridionale du ciel. » Le tartare-mandchou donne l’interprétation que nous avons suivie. Pour bien comprendre l’esprit de ce petit conte, il faut lire le livre des Récompenses et des Peines, traduit en français par M. Stanislas Julien.


Il est évident que tous les rebelles qui dans ces temps d’anarchie se soulevèrent pour des raisons quelconques furent appelés par les populations effrayées du nom de Bonnets-Jaunes, en souvenir de la grande révolte que plusieurs années auparavant avait suscitée le sorcier Tchang-Kio.


Il s’agit encore ici, comme plus haut (page 153), du grand boisseau qui contient dix mesures plus petites désignées en français par le même mot.


Cet usage de porter deux arcs au combat semble particulier aux Chinois ; ils étaient enfermés dans un étui et pendus au côté du cavalier.


Par ces mots : « Êtes-vous au service de Kong-Yong ? » il faut entendre, comme le fait pressentir la réponse : « Êtes-vous au nombre des soldats du district de Kong-Yong, au nombre de ceux qui se trouvent naturellement sous les ordres du gouverneur ? »