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Il y a dans le texte : « En le voyant, Tsao dit : Il sera pour moi un autre Tseu-Fang. » Allusion historique à Tchang-Léang, nommé aussi Tseu-Fang ; il fut ministre sous Liéou-Fang, plus connu sous le nom de Han-Kao-Tsou, qui fonda la dynastie des Han. Voir la biographie de ces deux personnages, Mémoires sur les Chinois, vol. III, et leur vie tout entière dans le vol. III de l’Histoire générale de la Chine.


Le texte dit : « Faisons semblant d’être des voleurs, etc., » ce qui semblerait assez naïf, puisqu’on effet ils se comportent comme des brigands. Le sens est donc : « Commettons un crime qu’on attribuera à des voleurs et dont on ne pensera pas à nous accuser. »


Il y a dans le texte : « Sur l’autre il avait fait peindre ou écrire les mânes de son oncle Tsao-Té, » ce qui ne présente pas un sens plausible ; nous avons cru devoir traduire les mots chinois Ling-Hoen (apud christianos anima rationalis, selon Basyle de Glemona), et les mots tartares Souré-Fayanga (les mânes, les parties subtiles de l’homme après sa mort, selon Amiot), par « image d’un homme qui n’est plus », comme on dirait qu’on a vu apparaître en songe l’esprit d’un mort.