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Les deux chefs de second rang cités ici sont Ly-Mong et Wang-Fan, qui jouèrent plus tard un rôle assez important.


Le texte chinois dit même : « Un peu de peau et d’ossements. » Ce sont là des détails qu’on peut retrancher sans inconvénient dans une traduction. Ainsi, plus bas, le narrateur exprime avec la même énergie que « les restes de Tong-Tcho furent réduits en bouillie, en boue. »


L’empereur donna aux deux généraux qui venaient le secourir des titres qui leur accordaient une pleine et entière autorité sur les provinces d’où ils étaient venus ; on pourrait traduire : « Il nomma l’un général chargé de soumettre les pays de l’ouest, l’autre général chargé de maintenir dans l’ordre ces mêmes pays. »


Liéou-Tay avait fait partie de la confédération dont Youen-Chao était le général en chef. Voir page 107.


Pao-Sin, de l’ancienne confédération, a déjà paru dans cette histoire (voir page 86) ; ce fut lui qui le premier attaqua l’avant-garde de Tong-Tcho ; il combattit sans avoir reçu d’ordre, et essuya une défaite dans laquelle périt son frère Pao-Tchong.


Nous avons omis la désignation des districts et des provinces dans lesquels sont nés tous ces personnages ; c’est déjà assez d’avoir accumulé tant de noms propres peu harmonieux. Les Chinois aiment beaucoup ces scènes de roman ou plutôt d’histoire, où les hommes de talent, successivement désignés, se recommandent les uns aux autres. Il eût peut-être mieux valu citer ces généraux et ces conseillers militaires en note, comme nous l’avons fait plus bas, sans retracer ces détails biographiques qui n’ont guère d’intérêt dans une introduction ?