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par M. Pauthier, intitulée Yeou-Wang donnant une fausse alarme, représente très-bien ce que nous nous figurons par ce canon à faire des signaux.


Au lieu de « princes de second rang, » il vaut mieux lire « grands vassaux, seigneurs des provinces » ; en mandchou holo-i-peise.


Tchéou cité ici est le même Tchéou-Kong dont il a été question à la note de la page 65. Tchao est Tchao-Kong, roi de Lou, qui régnait sur ce petit état au temps où Confucius vivait. « L’an 517 avant notre ère, ce prince étant allé dans le royaume de Tsy, où il demeura quelques mois, apprit que les troubles qui commençaient à s’élever dans sa principauté de Lou avaient obligé Confucius de passer dans celle de Tsy ; il fut plus affligé de la retraite de ce grand philosophe que du désordre qui arrivait dans son royaume. » Histoire générale de la Chine.


Kia-Fou et Kiéou-Sun sont deux généraux célèbres du temps de Kwang-Wou-Ty, régénérateur de la dynastie des Han, le même qui transporta la cour dans le Ho-Nan. Le premier rendit d’importants services à ce grand empereur en réduisant les rebelles du Hien-Tchéou ; le second s’offrit d’apaiser, près de Lo-Yang, la nouvelle capitale, une révolte assez menaçante ; des rebelles avaient pris les armes pendant l’absence du souverain. La victoire fut due en grande partie à la présence de l’empereur qui, marchant sur les traces de son général, intimida les mécontents ; ceux-ci se soumirent aussitôt et vinrent implorer la clémence de Kwang-Wou-Ty.


Liéou-Piéou était parent des empereurs, les Han ayant le même nom de famille. Voir plus haut la note de la page 82.


Il faut plutôt traduire : « Ne laissons pas les troupes du Kiang-Tong, de la province à l’est du fleuve Kiang, retourner dans leur pays ; tâchons