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des Macédoniens, se rendit à cheval vers la garde avancée des Athéniens et demanda à parler à leurs généraux. Les sentinelles coururent avertir ceux-ci qu’il venait d’arriver au camp des Perses un homme à cheval… »


Le dragon, adopté comme emblème par les empereurs de la Chine, est un animal fabuleux dont le Dictionnaire de l’Académie, rédigé sous le règne de Kang-Hy, donne la description suivante : Il est le plus grand des reptiles à pieds et à écailles ; il peut se rendre obscur ou lumineux, subtil et mince ou lourd et gros ; se raccourcir, s’allonger, comme il lui plaît. Au printemps, il s’élève vers les cieux ; à l’automne, il se plonge dans les eaux. Il y a le dragon à écailles, le dragon ailé, le dragon cornu, le dragon sans cornes ; enfin le dragon roulé sur lui-même, qui n’a point encore pris son vol dans les régions supérieures. — Kang-Hy, au caractère Long ; et aussi le tome I des Mémoires sur les Chinois.


Le sens précis de ce passage, suivant la version mandchou, est celui-ci : « C’est à cause de Ting-Youen que je suis resserré dans une position sans issue. »


Une armée chinoise se compose ou de trois corps, celui de droite, celui de gauche et celui du centre, ou de cinq corps, c’est-à-dire des trois que nous venons de désigner auxquels s’ajoutent l’avant-garde et l’arrière-garde. Dans les deux cas, le général en chef commande la division du centre, appelée souvent la grande division, et c’est là que se trouve sa tente.


Il faut ajouter : » Ting-Tcho avait rassemblé ses troupes pour attendre le résultat de la mission de Ly-Sou. »


Tchéou-Kong était frère de Wou-Wang, fondateur de la dynastie des Tchéou (1122 avant notre ère) ; nommé par celui-ci gouverneur de l’Empire pendant la minorité de son neveu Tching-Wang, il mit toute son