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entre Tay-Kia et les sociétés qui le perdaient. Alors il lui donna des leçons sur les obligations d’un prince à l’égard de son peuple et à l’égard de lui-même. Le ministre continua ses instructions, chaque jour, pendant trois années ; il réussit à changer entièrement le jeune empereur et à le rappeler à la vertu. » — Voir la biographie de Y-Yn au vol. III des Mémoires sur les Chinois.

L’empereur, nommé ici Tchang-Y-Wang (le roi de la ville de Tchang, du nom de l’endroit où il se retira), est Liéou-Ho, le huitième des Han, qui monta sur le trône l’an 74 avant notre ère. Son ministre Ho-Hwang s’appuya, pour le déposer, sur l’exemple de Y-Yn.


Le texte dit : « Mais un cavalier, brandissant sa lance, se mit à caracoler à l’entrée du jardin, hors de la porte. »


Cette cuirasse paraît être celle qui est représentée en regard de la page 373 du vol. VIII des Mémoires sur les Chinois, sous le no 133. L’explication la désigne ainsi : Cuirasse à l’imitation de la peau de l’animal appelé ny (et qui ressemble, dit-on, au lion). Suit un grand détail des procédés qui servent à la fabrication de ce genre de cuirasse fort légère et à l’épreuve du trait. L’époque des Tang étant très-postérieure à celle des faits rapportés dans le San-Koué-Tchy, peut-être faut-il traduire Tang-Ny comme un nom propre de deux caractères.


Une province du dehors doit s’entendre ici d’une province située au delà du territoire que l’on considérait comme le domaine de l’empereur. Ce domaine impérial était censé de mille lys carrés, environ cent lieues. — Voir la figure qu’en a donnée M. Pauthier dans la Chine, page 52.


Il semble que les camps des Chinois étaient, sous certains rapports, organisés comme ceux des Grecs. On peut s’en convaincre par le passage suivant d’Hérodote, Calliope, § 43. « Après que Mardonius eut interrogé les officiers de son armée sur les oracles… la nuit vint et l’on posa des sentinelles. Elle était déjà bien avancée, un profond silence régnait dans les deux camps, lorsque Alexandre, fils d’Amyntas, général et roi