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lieu où l’on offrait en hiver des sacrifices au ciel ; en été, on sacrifiait à la terre, à Pé-Kiao. De là l’expression Kiao (Bazile, 11214) sacrifier au ciel et à la terre.


Au lieu de « faites l’appel des familles, » il vaut mieux lire : « Refaites à l’instant même une enquête et passez en revue tous les noms ; voyez quels sont les titres de ceux à qui vous avez accordé des récompenses, et si, parmi ceux qui les méritent, il n’y en a pas eu d’oubliés. »


L’expression chu-tay, en chinois, veut dire littéralement : laver le sable pour en retirer les parcelles d’argent qu’il renferme ; par suite, épurer, élaguer, enlever ce qui est de trop ; enfin, effacer, retrancher de la liste, comme le comprend le mandchou, qui traduit par : Nakaboumbi, casser quelqu’un de son emploi, lui enlever sa place.


Au lieu de « lui fit signe avec son fouet de retourner là d’où il était venu, » il faut lire : « Se contenta de lui faire avec son fouet un léger salut. »


Avec la différence qu’ils sont dans les villes, ces hôtels des postes rappellent les stathmes, ou maisons royales des rois de Perse qui servaient à loger les envoyés du souverain.


Après « quelle est votre famille », il faut lire : « Quels sont vos titres ? »


Littéralement : « Je n’ai pas fait tort au peuple de l’épaisseur d’un cheveu, » comme l’explique le texte mandchou ; le chinois dit : « Je n’ai pas fait le plus léger tort au peuple à l’époque des moissons ; je ne lui ai rien extorqué. » Il s’agirait donc plutôt ici d’un mandarin qui commet des exactions que d’un administrateur infidèle.