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Littéralement : « Les instants du ciel ne se ressemblent pas ; les événements que fait naître le ciel ne se présentent pas deux fois sous un même aspect, » ou plus simplement : « La circonstance actuelle n’est pas semblable à celle à laquelle vous faites allusion. » Il est souvent très-difficile en chinois de savoir si certaines phrases doivent être regardées comme des sentences absolues ou si elles se rattachent à ce qui précède et à ce qui suit.


Il faut lire : « Il gravit le rivage en poussant des cris, en faisant signe à droite et à gauche, comme s’il eût appelé des soldats à sa suite. »


Il faut, pour comprendre ce siége, se figurer une place forte chinoise sous la forme d’un carré de murailles dont les côtés correspondent aux quatre points cardinaux. Au milieu de chacune de ces faces est une porte surmontée d’un pavillon, d’une galerie propre à contenir des combattants, chaque porte ouvre intérieurement sur une grande rue qui se prolonge jusqu’à la porte opposée en traversant une place où elle coupe à angle droit une rue pareille qui partage la ville dans l’autre sens.


Littéralement : « Tchu-Tsuen mit sous les yeux de l’empereur, dans un rapport, les belles actions de Sun-Kien et de Liéou-Hiuen-Té. Sun-Kien, qui avait des antécédents (et non des amis à la cour), qui s’était déjà fait connaître, avait occupé des grades, fut promu à celui de chef de la cavalerie d’un district autre que celui qu’il habitait. » Hiuen-Té n’avait encore aucun rang dans l’armée ; il servait en qualité de volontaire, ainsi que ses deux frères adoptifs ; aussi le voit-on aller où il lui plaît, combattre ou se retirer, selon qu’il lui convient de se mettre aux ordres d’un général ou de l’abandonner.


Le mandchou dit : « En dehors de la porte du sud ; » le texte chinois met « à Nan-Kiao. » Nan-Kiao est, d’après le dictionnaire de Kang-Hy, le