Monsieur le commissaire de police… (D’un ton ferme.) Écoutez, madame, ne perdons pas de temps en dénégations inutiles. Un homme s’est introduit ici tout à l’heure. (La baronne tressaille.) Le groom a vu Julie introduire un homme par cette porte.
Ah ! il est entré par la porte de cette chambre ! Vous êtes bien renseigné, monsieur ! Ils vous ont donné de bonnes indications… Ah ! vous venez me surprendre ? Mais commencez vos recherches, messieurs ! Qu’attendez-vous donc ? Il est là, mon amant. Il est caché. Il est dans cet appartement. Oui, j’ai un amant, monsieur. Je ne suis pas fâchée de vous le dire devant monsieur le commissaire. Il est jeune, il est beau, il est cent fois plus élégant que vous ! Il a de la race, il a de l’allure ! Mais cherchez-le donc ! Où peut-il bien être ? Ne serait-il pas sous le lit ? Non, il est plutôt dans ce cabinet à robes. Voilà la cachette des amants ! Allez-y donc.
Voyons, Hermance, me serais-je trompé ? M’aurait-on mal renseigné ?
Mais non. On vous a bien renseigné. Puisque je vous dis qu’il est là. (Au commissaire, en lui désignant la porte du cabinet.) Ouvrez cette porte, monsieur, puisqu’on vous dit qu’il y a un homme là !
Voyons… En effet, il y a un homme là !
Il y a un homme là !