Mais je me défendrai tant que je pourrai. J’ai fait choix d’un avocat… ou plutôt d’une avocate.
Ah ! oui, je vois !
Qu’est-ce que vous voyez ?
Il y a longtemps que vous n’avez pas vu de dames. Alors, vous n’êtes pas fâché d’en faire venir une ici. Voulez-vous du thé et des gâteaux ?
Y pensez-vous ! Je ne connais pas mademoiselle Adalbert que j’ai choisie sur la liste ; je m’imagine que c’est une personne déjà mûre et plutôt sèche. Mais c’est tout de même une âme de femme ; je ne suis pas fâché de faire mes confidences à une femme, et de lui expliquer que j’ai été amené ici par une excessive tendresse de cœur.
Enfin, même si vous n’êtes pas dans l’intention de manquer de respect à cette dame, vous pouvez tout de même lui offrir des gâteaux.
Vous tenez à les placer, vos gâteaux.
Je vais les chercher ; mais je crois qu’on frappe à la porte… C’est votre avocate.
Faites entrer. (À lui-même.) Brune et plutôt petite, voilà comme il me la faudrait.