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CONSIDÉRATIONS

sa vie, il écrivit quelques comédies. Il fut le contemporain de Térence, et fut comme lui comparé à Ménandre.

Caecilius-Statius, né dans l’Insubrie, contrée voisine du Pô, vint à Rome, où il composa des comédies qui lui firent honneur. Cicéron ne fait pas l’éloge de sa latinité. Ce poète mourut l’an 166 avant J.-C., et fut enterré au Janicule.

J. Décimus-Labérius, chevalier romain, qui vivait du temps de Jules-César, se rendit célèbre par son talent dans l’art d’écrire la comédie. Il excellait dans la composition des Mimes. Décimus-Labérius mourut à Pouzzoles, dix mois après le meurtre de César, vers l’an 44 avant J.-C.

Cn. Mattius est cité par Aulu-Gelle pour un illustre savant, et un poète comique, qui florissait 50 ans avant J.-C. Il a beaucoup imité Homère, et s’est approprié, dans ses Mimiambes, plusieurs des vers de l’Iliade.

Cn. Naevius, après avoir porté les armes dans la première guerre punique, s’attacha au théâtre. Sa première comédie fut représentée à Rome 239 ans avant J.-C. Il mourut à Utique, 203 ans avant J.-C. Il avait composé aussi des tragédies, et une Histoire de la guerre punique. On ne doit pas le confondre avec Novius, poète comique latin, qui florissait près d’un siècle avant J.-C., et dont l’auteur des Nuits attiques fait encore mention.

M. Pacuvius, neveu d’Ennius, naquit à Brindes, et se distingua également dans la peinture et la poésie. Il se fit connaître par ses tragédies, l’an de Rome 199 ; et après avoir acquis, surtout comme poète, une grande réputation, il quitta Rome et prit le parti de se retirer à Tarente, où il mourut âgé de 90 ans, l’an 131 avant J.-C. Son Oreste passait pour son chef-d’œuvre.

Pomponius-Secundus composa des tragédies. Il ne reste de lui qu’un seul fragment cité par Terentianus, et par saint Augustin, lib. iv, de Musica

L. Pomponius, auteur assez estimé de son temps, et dont j’ai donné les fragments, avait composé des Atellanes.

Il ne reste de Turpilius que les fragments que j’en ai cités, et que Nonius a conservés. Ceux de Titinnius ne m’ont point paru beaucoup plus intéressans que ceux du poète dont je viens de parler, et je n’ai point cru devoir les rapporter.

On compte encore d’autres auteurs dramatiques latins, dont il n’est parvenu jusqu’à nous qu’un ou deux vers. Ceux