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LE PERSAN, ACTE Il , SCENE ll. 381 Tax. Sais-tu seulement combien tn as de doigts Peg. C’est Sophoclidisque, la propre esclave de ia la main P Je gagerais avec toi que non. celle à qui l’0n m’envoie. Peg. Gage hardiment, si tu as envie de per- · Sup. (à part.) On ditlque c'est le plus malin pg. dre. tit garcon! .... Je vais lui parler. Ton:. Faisons plutôt la paix. Peg. Voilà une borne où il faut que je m‘arrête. Peg. Alors laisse~m0i aller. Sop. Bonjour, Pegnion : que fais-tu là, aimable Tux. Oui , et même jc te Pordonnc. Mais hâte-toi enfant? comment va la santé? de telle sorte que tu sois de retour quand je te Peg. Les dieux mesont propices, Sophoclidisque. croirai encore en chemin. Sep. Et à moi? qu’en penses-tu? Peg. (irmziquemcnt.)J’0béirai. (lise dirige vers Peg. Vraiment, je lumiere. Mais s’ils te traitent . la maison de son maitre. ) selon tes mérites, ils doivent te hair et te garder un Tux. Où vas-tn donc? mauvais sort. Peg. A la maison, pour être de retour quand tu Sup. Cesse de me porter malheur par ta médi- me croiras encore en chemin. sance. Tex. Tu es un petit drôle; et cela te vaudra une Peg. En te disant ce que tu mérites , je parle bien , récompense de ma part, Certaines faveurs .... et non pas mal. Peg. Les maîtres promettent, et ils sont sans pu- Sup. Que fais-tu maintenant? deur dansleurs promesses : je ne le sais que trop. Peg. ( fixant les yeux sur Sophoclidisque.) Je On ne peutles prendre de force et les mener devant considère , cn te regardant, une bien méchante fe- lesjugcs, pour ces sortes de promesses-là. ruelle. Tux. Va toujours. Sop. Je ne connais pas de plus mauvais sujet que Peg. 'I`u seras Content de moi. toi. Tux. Ne manque pas, Pegnion, de remettre ees I'eg. Quel mal ai·je fait? de qui ai-je dit du mal? tablettes à Lemnisélène en mains propres, et de Svp. Dc tout le monde, par Pollux, en toute gc. lui dire tout ce que je t’ai recommandé. casion. Sop. (à part dans le fond du ihéâtre.) Que tar- Peg. Jamais personne n’a eu cette opinion cle dé·je à faire ma commission? moi. Peg. (à Toxile.] Je pars. Svp. llyapourtant bien des gens qui peuvent Tom. Va vite : moi je rentre. Surtout pas de né· Pattester. gligcnce, fais bien ton devoir, et vole comme un Peg. (d’tm lon moqueur.) Oh! oh! char. 50p. (deméme.)0h! oh! Peg. Comme un passereau d’outremcr dans le Peg. Tu juges de l’esp1·it des autres par le tien. Cirque (1). (Tozile sort.) ll est rentré. (se tournant Sop. Je suis, je l’avoue, ce que doit être la ser- vers bop/toclidisque.) Mais quelle est cette femme vante d’un marchand d’esclaves. qui vient à moi? Peg. Cet aveu me suffit. Sup. (à part.) Oui, c’est Pegnion. Sup. lit toi, conviens-tu que je t’estime ata va- (¤) Une autruche. Apres la ccnqucte de l'Afrlquc. len autruches leur? , . . . , , . , . llgurcrent dans leajenx publics. Pêg. J CD COIlV1€|1dI‘H1S, S1 Cëllîilli la V€I'lÈé. Pœgn. Aie enlmvero. Tax. Quid ergo dixi? Pœgn. Ego rccte lllic abiit hinc intro huc : sed quis hazc , qua: me ad vorsum epud illam dixero. lncedit? · Taz. Non,edcpoI, scis. Pœgn. Da,herele, pignns, ni om· Soph. Pœgnium hic quidem est. Pœgn. Sophoclidlscn luce nia memini et scio. IB5 peculiuris est ejus , zoo Tax. Equidem si sois tute, quot haheas hodie dîgitos in Quo ego sum missus· Soph. Nullus esse hodie hoc puero pe- manu , · jor perhibelur. Eodem plgnus tecum. Pœgn. Audacter, sl Iuhido est per- Ccnpellano. Pvegn. Conmorendum ’st apud hauc obicem. dere. Soph. Pœguium , deliciœ puerl. salve, quid agis? ut vains? Taz. Bona pax slt potins. Pregn. Tum tu lgitur sine me ire. Pœgmâophoclidisca, dl me amabunt. Soph.Quld mc?utrum? Tu:. Etjubeu ct sino. Pœgn. Hercle, ncscio. sed ita volo tc curare, ut domi sis, quom ego te esse illei Seti si ot dignu es Iaciant, odlo , hcrcle, hubexmt, et faelant ccnseam. male. 2uë Pœgn. Faciam. Tm:. Quo ergo is nunc? Pœgn. Domum, uti Soph. Mitte male loqui. Pœgn. Quom , ut digne es, dico, domi sim. ouom illei censeas. 190 henc. non male Iouuor. To:. Scelus tn pueri es: atque ob Islam rem ego aliquid te Soph. Quid agis'! Pœgn. Fcminam scelestam teadstans con- peculiabo. ira conluor. Pœgn. Solo lidel, hercle, herili ut soleat inpudicltin adpro- Soph. Cette equidem pucrurn pejorem , quam tc, gnovi ne- barl. minem. Nec sulalgl queantur unquam, ut pro ea tide haheant judl- Pœgn. Quid mali facto? aut quoi male dico? Soph. Quoi, cem. pol, Cllmqüü obcasio ’st. Taz. Abi modo. Pœgn· Ego laudobis îaxo. Tux. Sud has ta- Pœgn. Nemo homo unquaru ita arbltra|.u’st.Saph. At, pol , belles, Pœgnium, multi csse ita sclunt. 2lü lpsi Lemuiseleme fac des, et qua jussî nunciato. 195 Pœgn. Hcial Soph. Hein! Pœgn. Tuo exingenlo more: alie- Soph. Ccsso ire ego, quo missa Sum? nos probus. Pwyn. E0 ego. Tex, [ sang ; ego domum ibn; [ane rom SGML Fnleott ego profccto me ease, ut dttœt l€t10nlS I`¤mi· banc cum cure geras. llœ. Vole curriculo. Pœgn. lstuc marinus passer per Cirrum so- Pœgn. Sntis jam dlctum haben. Soph. Sud quid lu? c¤nft· lrl. tere, ut la autumn?