Theur. Parle. En quel état ai-je laissé mon fils à mon départ ?
Tran. Dites que vous irez : pourquoi ue pas répondre ?
Tran. Avec des pieds, des mains, des doigts, des yeux, des lèvres et des oreilles.
Call. Mais toi, pourquoi t’es-tu réfugié sur cet autel, imbécile? ’
Theur. Ce n’est pas là ce que je demande.
Tran. Son abord m’a effraye. (A Theuropide.)
Tran. Alors je n’ai pas répondu à votre question. Dites maintenant ce que fai fait. Voici un arbitre Mais j’apercois le camarade de votre fils, Callida- qui prononcera entre nous : allons, expliquez-vous. mate, qui s’avance; discutons, si vous voulez, l’af- Meur. Je dis que tu as corrompu mon fils. faire devant lui. Tran. Écoutez. .i’avoue qu’il a en des torts; qu’il
Scène II
CALLIDAMATE, THEUROPIDE, TRANION
a , pendant votre absence , affranchi une maitresse; 5 · · qu’il a emprunté de l'argent à usure, et qu’il l’a
manîe : àïendcolpviens. Mais q;1’a—t-1l fait que ne fas-
sent es s e onnc maison.
Call. (aux spectateurs.) Le profond sommeil où T/teur. Par Hercule, il faut que je me tienne sur je m‘étais comme euseveli avait dissipe les fumées mes gardes avec toi : tu es un orateur subtil. q du vin, lorsque Philolaohès m’a annoncé le retour Call. (ez Theuropzde). Permettez que Je Juge 1 af- de son père, et m’a conté comment en arrivant le faire. (.4 Truman.) 0te·to1 de la, que J y etablisso vieillard avait été borné par son esclave. ll craint de mOTl tl’1bUDHl· · l ` paraître devant son père. ll m’a choisi parmi tous T heur. Tres·volopt1ers : Jugez lc proces. i les camarades comme Porateur le plus propreà faire Tran. C’est un piege. (A Callrttamate.) Garantis la paix avec son père. (Apercevant T/teuropidc.) sez-moi de la peur, et tremblez a ma place. i Le voici fort à propos. Je vous salue, Theuropide; T/teur. ’lîous leurs deportements.m’irritcnt moins jü suis ravi de vous voir de retour en bonne santé, llllû lâ! mültlêïë Elûllll (te tlïûlû S lîâtjûtlc de 11101- VOU]8Z·VOI1S bien souper aujourdhui chez nous? ?`1‘mt··C est bien fait et ie m en rejouis fort. On n’accepterez·vous pas? doit avoir du hon sens il votre âge, avec des clie- Theur. Que les dieux te soient propices, Calli· Veux blancs- _ _ _ _ damate! Je te fais grâce de tou souper. St’/zeer, (jëu·zcux).·Que dire maintenant a mon Call. Venez donc. Zlml Demlpltoll ou Pllllonlde (1), quand Je les rencontrerai
Tran. Promettez toujours; j’irai à votre place, si vous ne pouvez pas.
Tran. Vous leur direz comment votre esclave vous a berné. Vous leur fournirez là de fort bonnes scènes de comédie.
Theur. Coquin, tu railles encore !
Tran. Parce que j’offre d’aller souper pour vous.
Theur. Tu n'iras pas ; car je vais te faire attacher au gibet, comme tu le mérites.
Call. (d'un air grave). Tais-toi un peu. Laisse-moi parler a mon tour. (A Theuropide.) Écoutez-moi.
Call. (a Theuropide.) Laissez cela; et venez souper chez moi.
(1) routes comiques.
Tran. Ne fnxis : nam elixus ease , qunm nssus, soleo sua- Them-. Non enim ibis : ego ferare faxo, ut meruistl , in cru- vior. io90 cem. ’ I · Them-. Exemple, edepol, facîam ego in te. Tran. Quin Caltid. Age, mittelista, et ilo ad me ad cœnam. Tmn. Dic placeo, exemplum expetls. venlurum squid races? l ’ t · h I l g·;,e,,,._ Loquem Qugjnsmcdi rglîqui ’ quom hing abgbam Coll. Sed tu istuc quid conlugisti in aram msmtissimns? ülium? Tfdïh ÀGVEII-IEHS pertctftlil mn. [ud Theuropidem.) Lgquçrg Tran. Cum pedibus , manibus, cum dlgitls, auribus, ocu- ¤¤"¤_· CIM] f9f¢€¤’¤¤· _ lill ü$_ mhüp None utriusque disceptalorl, eocum, adest , age , dispute. Them-. Aliud te rogo. Tran. Aliud ergo mmc tibi respon- T’m"‘· F|lt¤m_°°m’¤P¤$$¤ MUG mmm- T"- Àuücülîe ¤¤0d¤- dem Fateor peocavisse , amieam liberasse, absente tc: Sed eœum tibi gnali sodalem video huc incedere |0¤5 Fœ“°"l_a’É"É’mm SÈ’mSîÈ’Sf’• ld ESS’? ebsomtom P“"dlC9· HL; Callidamalem : illo prœsente mecum agito, si quid voies. Nungllügqaltud FEC": mel ll’-md f¤o1¤¤¢ $¤¤1¤\l·$ Emil S€¤€· . Theur. Hercle mihi tecum cavendum’st : nimis quam es SCENA ÃECUBDA orator eatuix. (,’lt`d.Si mdu ’st "d’ .· mi·.S¤ CALLIDAMATES, THEUROPIDES, TRANIO. a gg,) isâîc aâspdgoî now mam ( d Tr un m ) m`°e° Theur. Maxume adci ito banc ad te lilem. Tr n. E i Caltid. Ubi sommum scpelivi omnem, atque obdormivi mejc cap50=Ãg_ p G n m ornpulom . _ _ Fac, ego ne metuam îgitur, et ut tu meam timeas vlcem. llflû Pnilolaches venisse mlhl suum pèttgtc huc pülrvm. Tlœur. Jam minoris omnia facîo, prœ quam quibus modis Quomne modo homînom ¤<1~·¤¤1o¤§¤5¤ sorvos lodiüwus Sîot. Mo luditicalus est. nan. nene,nm1e,1«eiam,et i`.1ct|.m| Ait : sese metuere in conspectum illius obœdere. I too gaud8°~ None ego de sodalitate soins sum oralor detuë. Sapereistac mtate oportet, qui sont capite candide. Quia, paire ejus eoneiliarem paccm = alquc occum uptime- T/mur. Quid ego mmc faclnm, si amicus Demiphu, aut Jubeo te snlvere, et sulvos quom aclvenis, Theuropicles, Philonidest wçggrc, gaudeo : heic apud nos hodie cœncâ t Sic ft1c¤· T1-rm. Dieito iis , quo pacto tuos tc servos ludiücavcrit : Tlmur. (lallidamate, dite amont, de 0(IDB iûCI0 gfaliam. U06 Optumas frustrntiongg dederig in comœdiig, lim Callid. Qnlinlvenis? Tran. Promitte; ego ibo pro tc, si tibi Catlâdè Tace parumper : sine viclssim me loqui : ausculta. non lu c . eur. Liœt. Thau:. Verbero, etiam inrides? Tran. Quinn’ me pro tc ire Callîd. Omnium primum , sodalem me asse scis gnaio tuo. ad cœnam autumo’! Is adiit mc; nom illum prodire pudet in couspcctum luum , 13.