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aan PLAU TE. Pal. Pourquoi donc être resté si longtemps avec l‘œil, pour qu`il ne soupçonne pas que nous le `elle? voyons. Pyr. Je n’ai jamais reçu tant de marques de ten- Arc. Je Yapcrçois : voilà le moment de déployer dresse de cette femme. toute notre malice. Pal. Comment donc? Mito. C’est à vous de commencer. Pyr. Que dechoses aimablesellemïiditeslcela ne Arc. (haut) Lui as-tu déjà parlé, je tc prie? (ei finissait pas. Enlîn i’ai obtenu tout oe que je deman- demùcoio:) Parle bien haut, aliu qu’il t’entrnde. dais: en retour jelui ai donnétout ce qu’ellea voulu, Mig;. Je 1`ai rencontré, et je lui ai parlé libro·· tout ce qu’elIe a souhaité : je luiai même fait cadeau ment, à mon aise et tant quej’ai voulu. de ta personne. . Pyr. (à Palestrioni Entendstu ce qu’clle dit? Pal. Moi aussi? Comment vivrais-je sans vous P Pal. J’entends bien. Comme elle est contente de Syr. Allons, ne te désespère pas : je t'affrancbi- vous aborder! rai en même temps : j’ai fait tout au monde pour Acr. Ofemme trop heureuse! la persuader de partir sans toi : mais elle m’a tant Pyr. Comme je suis aimé! pressé... Pal. Ne le méritez-vous pas? Pal. Je mettrai mon espérance dans les dieux, eten Aer. (ài Mimlzidippe) Tu as raison d’être surprise vous surtout : cependant il est bien cruel de me sé- de1`aborder ainsi et d’en obtenir audience. On as- parer du meilleur des maitres : ce qui me console, sure qu’on ne peut lui parler que par placet ou par c`est que votre mérite et votre beauté aient été, par ambassadeur, comme à un roi. mes soins , justement appréciés dela voisine. _ Mil. Vraiment ce n’est pas sans peine que j'ai pu Pyr. A QUOI bon tant de paroles? Jeute donnerai arriver jusqu’à lui, et obtenir oe queje demande. la liberté et degrands biens, situ reussis. Pal. (à son maitre) Quelle célébrité vous avez Pal. Je réussirai. parmi les femmes! Pyr. C’est que je brûle .... Pyr. Je m’y résigne , puisque Vénus le veut. Pal. M odérez votre ardeur : moins d’empresse- Acr. (à Milphidippe) Pour moi , je rends mille ment. Tout doux la passion! mais voici la belle elle- grâces à Vénus ;je la prie, je la conjure de m’ac- même ui s’avance. corder le cœur de celui ue "aime si assionué- il ‘l J P_

 VI ment , de me le rendre favorablenet de le livrer sans

i . résistance à mes désirs. Milp/i. Je Pespère quoique bien des femmes avant Mu"PmmPPE’ ACROTÉLEUTIK PYHGOI vous aient formé lds mêmes vœux et u’ill s 't 1>oLuv1cE, Panusrnioiv. . . . , . q " .**1 toutes meprisees, repoussees : vous faites exception. Milp. (ti Acrotélcutëe.) Ma chère maîtresse , Acr. Je sais toutce que j’ai a redouter de son voici le militaire. goût si difficile zje crains que ses yeux ne changent Arr. oa est·il? son opinion des qu’il me verra, et que son extrême Milp. Voyez à gauche, regarde-le du coin de beauté ne dédaigne mes faibles charmes. Pyrg. Nunquam ego me tam sensl amari, quam nunc ab Milph. Tuum ’st pripcipîum. Ac:-. (uu voc:.) Ohsecro, tuto ille muliere. ipsum convenistj . Pal. Quid jam? Pyrg. Ut multa verbe fecit! ut Ienta mate- (rlam milite,] Ne parce vool, ut audiat. Milph. Cum ipso, pol, rica fuit! sum secuta Verum postremo inpetravl ut volui, donavlque ei Placide lpsa, dum lubitum 'st mi, otlose, meo arbitratn, ut Quan voluit, quœ postulavit; te quoque ei donc dedi. volui. ]2l0 Pal. Etiam me? quomodo ego vivam sine lc? I'yrg· A;8. Purg. Audirf quœ loqullur? Pal. Audio , quam lœm ’st, es animo liono : U95 quig mju ad tg, Itidem le 4-go liberabo; nam si possem ullo modo Aer. 0 Iortuuata muller es l Pyrg. Ut amari videor! Pal. Inpetrare ut abiret , neo te abduceret , operam dedi; I Dignus. Verum obprcssit. Pal. Deos sperabo, teque postremo; ta- Aer. Permirum, ecastor, prœdicas, te adlsse atque exorassn. men Per eplstolam, aut per nuncium , quasi regem, adiri cum Etsi istuc mi aoerbum ’st, quia hero te carendum’st optumo, aiunt. Sellem id voIupe'st, quom ex virtute formœ evenlt tibi WW Jllilph. Namque, edepol, vix copie fuit adeundi atqus ta. Mea opera superhac vicina, quam ego nunc ooncilio 1ibî_· petrandi, I2]5 pyry. Quid opu’st verbis? libcrtatem tibi ego et divllîaâ Pal. Ut tu inclutus apud mulieresl Pyrg. Paliar, quando dabo , ita Venus volt. 51 inpetras. Pal. Kerldftm i¤p8l·1'âl£l1m· Pyfg. 'Al g€5lî0· Aer. Veucri, pol, haben gratlam , eamdemque ct ora ai Pal. Al modice decet ; qumsg, Moderare anima ; ne sis cupidus : sed oecam ipsam , ogre- Ut ejus miht sit copie quem amo, quemque expetesso; ditur foras. Benignusque erga me ut slet; quod cupiam , nr- grav:-tm-. Milph. Spero ita futurum, quamqunm lllum multae sihi ex- SCENA SEXTA. F petessuul; mo I 'lI· ri s,·> fs. .I n mi1·runu>m, Acnoretcnriuru, rmcorontivicss, _ ,fœQ'g;er§îE§',';§cî;’,Sî,Q:2‘d“f;,P ,§_§,;'j,;§ul’f"‘· PAL/£STmO' Oculi ejus ne sentcntiam ntutentsltbl vidorit me , J ’ Milph. Here, eccum przesto Mi|item..4c1·. Uhi’st? lllilplt. Ad J Atque ejus elegantia meam exlemplo specivm spernnt. lmvam. videto, 1205 Milph. Non faciet , bonum unimum liebe. Pyrg. Ut lpsa gg Adspicito limis oculis , ne ille nos se senliat vlderu 1 centomuit! 1235, ger. Video : edepol, nunc nos tt-mpus est malas pejores Aer. Metuo,ne prœdicatio tua nunc mnam formam exsuperet. ûerl. * Aiêlph. Istuc curavl, ut opinione illlus polchrior sis.