Page:TheatreLatin1.djvu/248

Cette page n’a pas encore été corrigée

àPleuside la facilité d’enlever Philoeomasie et de Pa!. Faites-la promptement venir chez nous : S,8’l1fl1ll’ avec elle. présentez·la-moi parée comme les dames romaines, Pér, Comptez sur mon appui. les cheveux relevés,des bandelettes au from; qu‘elle Pal. Il me faut cet anneau que vous portez au ait l’air d’être votre femme : voilà ce qu’il faut lui doim. recommander. Pér. Pour quel usage? Pœus. Je n’y suis pas... Où nous conduis-tu? Pal. Quand je l’aurai, je vous ferai part de mon Pal. Vous le saurez : mais quelle est sa suivante? calcul et de mes projets. Pér. La plus rosée femelle. Per. Tiens , prends-le. Pal. Nous en aurons besoin aussi. Faites-leur Pal. Recevez en échangela confidence de la ruse bien la leçon à toutes deux: que la maîtresse feigne que j’ai imaginée. d’être votre femme , et d’aimer éperdument ce mili- Plcus. Nous fccoutons d’une oreille attentive. taire; elle aura donné cet anneau à sa servante : Pal. Mon maître est un si grand libertin, que je celle-ci me l’aura remis pour que je le présente au ne crois pas qu’il y ait eu , qu’il y ait jamais son pa- militaire , comme s1j’éta1s l’1nstrument de Pintrigue. reil. Per. J’entends : tu n’as pas besoin de me parler Pér. Je le crois aussi. comme àtun sourd. Pal. ll se vante d’être plus beau qu’Alexandre, Pal. Si vous m’enteudez, je conduirai bien l’af- et prétend que toutes les femmes d’Éphese courent faire. Je dirai que Panneau m’a été apporté et donné après lui. de la part de votre épouse, qui veut se mettre bien Per. Qu’est-ilbesoin d”en dire davantage sur son dans son esprit. ll est d’un tempérament à prendre compte? Tu ne mens pas; je sais à merveille que feu tout de suite. Le seélérat D,il d’autre plaisir que e’est la verité. Mais, mon cher, abrége ton discours de séduire la femme des autres. le plus possible. ` Pér. Quand le Soleil lui—même se serait chargé Pal. Pourriez-vous me trouver une femme d’une de nous chercher des femmes, il n’aurait pu en jolie figure,d’une humeur agaçante, et fertile en ma- trouver deux plus propres à cette affaire que celles lices? que j’ai sous la main : sois bien tranquille. Pér. Vous faut-il une femme libre, ou une affran- Pal. ll faut du zèle et de l’activité. Écoutez a chic? votre tour., Pleuside. Pal. Peu m`importe, pourvu qu’elle ait de l’ar- Pleus. Je suis à tes ordres. deur, que ses charmes excitent les feux de l’amour, Pal. Voici ce qu’il faut faire 1 quand le militaire qu`elle ait de Pesprit; car p0\lI’ du cœur, ce Serait sera rentré, prenez garde de ne point nommer Phi- demander l'impossible, ces femmes-la n’en ont locomasie par son nom. point, Pleus. Comment l’appellerai-je? Per. Faut-il qu’elle, ait de Pexpérience ou non? Pal. Glycère. “ Pal. Il faut qu’elle ait de la fraîcheur, qu’elle Pleus. Le nom de celle que nous avons supposée? soit aussi belle et aussi jeune que possible. Pal. Chut!... Allez-vous-en. Per. .l’ai icià ma disposition une jeune courti- Pleus. Je m’en souviendrai... Mais à quoi lion sane... mais à quoi pourrait-elle être utile? cela ? je te prie de...

Ut bio cam abducat, ahealque. Per. Dari istanc ralioncm Per. l-labeo eoeillam mmm elientam, meretricem adule- volo. sceutulam. 785 Pal. At ego mi auulum dari istum tuom volo. Per. Quam Sed quid ea usus est? Pal. Ut ad te cam jam deducas do- ad rem usui ’st? mum , Pat. Quanda hahaha, igitur rationem mcnrum fobrîœrum Utique cam huc ornatam adducas matronai-um modo ; dabo. Capite comlo, crines vitlasque liabeut, ndsimulelquc se Per. Utcre, udcipe. Pol. Adcipe a me rursum rationem Tuam esseuxorem zita praccipiundum’st. Plcus. Erro,quam doll , insistas viam. Quamiostitui. Pleu:. Ambo perpurgatis tibi operam damus Pat. At scietis xsed ecqua ancilla est illi? Per. Est prime atlrihus. · /70 cata. 790 ’ Pal. Hgrus mens ita mngnus mœchus mlllierllm ’Sî, ut D6- Pal. Ea qunque 0pu’st : ita prœcipito mulieri, atque mc;]- minem · lula: Puisse mlaaque, neque futurum credam. Per. Credo ego is- UI simulet se tuam esse uxorem,et deperire hum: militem; tuc idem. · Quasique liunc auulum faveœ sua: dederit, ea porro mlhi , Pal. Ilaque Alexandri praestare prœdicat formam suam : Milili ut dareuuqunsiqueegc rei sim inlerpres. Per. Audio ; ltaque omneis se ultro sectari in Epheso memorat mulîeres. Ne me surdum verbera Pat. Tu si audls, ego recte mais ren Per. Edepol, quid tu de isto multe? sein te non mentirier : Dabo zatua milii uxore dicam (lelatum et datum, sed ego ira em, ut dicis, teneo polchre . proin. Palœslrio, Ut sese ad eumconciliaremzilleejusmodiesr, cupielmiggn Quam potes ,tam verba conter maxume ad conpendium. Qui nisiadulterio, stutliosus rei nullic alim est, inprobus. Put. Ecquam tu potes reperire forma lepida mulierem , Per. Non potuit reperlre , si ipsi Soll quzerundas dares, Quoi faeetiarum cor corpusque slt pleuum et doll? Lepidiores duas ad hancce rem , quam ego : babe aninium Per lngenuamne,au libertinam? Pal. Equi istuc facio, honum. Boo dummodc 780 Pu!. Ergo adcurato et propexoto op¤‘st: nune ru auscuiml Eam des, quœ slt quœstuosa . qua: nlat corpus corpore ; Pleusides. · Quoique sapiat pectus ; nam cor non potest, quod uulla ha- Fleur. Tihi sum obediens. Pal. Hoc incite; mile; domum bet. ulii ndvenerit, Per. Lautam vis, nn qua: nondum sit lauta? Pal. Slccam , Memineris ne Philncomasium nomines. Plans. Quam nomi, succidam , nem? Quam lepidissumam potes, quamque adulesccntein maxume. Pal. Glycei-am. Pleu:. Nempe eamdcrn, que dudum oon·