Page:TheatreLatin1.djvu/240

Cette page n’a pas encore été corrigée

LE SOLDAT FANFABON , ACTE ll, SCÈNE IV. 2 I 3 geune étranger, tandis que c’était ma sœur jumelle qu`en sortant du bain je rende grâce à Diane d’E- qui l’embrassait comme un amant. Voilà l’int`âme phèse.Jechanteseslouanges,et_luîofl`redes parfums aœusation que j’ai rêvée. d’Arabie : c`est elle qui m’a conservée au milieu des Pal. Ce que vous avez vu en songe ne s’accom- écueils et de l’em pire agité de Neptune, dont les llots plit-il pas exactement devant vos yeux bien éveillés? m’ont si cruellement menacée. Hentrez, et priez les dieux. Il faut , je pense , tout ra· See!. Palestrionl Palestrion! conter au militaire. ' Pal. Scélèdre! Scélèdre! Que veux-tu? P/til. C’est mon intention. Je ne sonffrirai pas Scél. Cette femme qui sort d’ici à l’instant est- qu’0n me calomnie impunément. elle bien Pamante de notre maître? ou n’est·ce pas Scél. Vraiment je crains de m’être trompé, tant elle? le dos me démange! Pal. Il me semble bien que e’est elle. Mais si Pal 'l`u sais que tu es perdu. c`est elle , par quel miracle a—t-elle pu passer de chez Scél. Philocomasie est à la maison , c’est une nous dans la maison voisine? rhose sûre. Mais , quelque part qu‘elle soit, je sur-_ Scél. Doutes-tu que ce ne soit elle-même? veille cette porte. Po!. Non: il fautfahorder, l’appeler. Pal. Mais considère donc le rapport de ce songe Scél. Eh bien! Philocomasie, qu’est-ce que cela , avec la réalité , avec la croyance où tu es de Pavoir $îS¤îü¤? f1U®fà'j3¤S d0îî·0l1 dans cette maison? qu’a- vue dans les bras d’un 'enne homme. vez—vous a y ire? Vous ne dites mot? mais `e vous Scél. Tu penses quelje ne l’ai pas vue? parle... J Pal. Je te conseille de faire tes réflexions; ear si Pal. C’est à toi seul que tu parles , puisqu’elle ne notre maître apprend la chose, tu ne Péchapperas répond rien. pas. Scél. C'est à vous que je m’adresse, efirontée scé/. Je commence enfin à reconnaître qu’Lu1 Éûquîüû » qui COUR! 16 \'0îSiI·\Hg€· brouillard m’atroublé la vue. Phil- A qui 60 ë1$·U1? Pal. Il y a longtemps que cela est clair : elle n’est JCÉà A qui dvllc, si ce n’est à vous? point Sum., de la muisuu, Phil. Qui es-tu? et qu’avo11s-nous à démêler en- Scél. J e ne puis rien affirmer sur ce point : je ne Scmblê? fai pas ,.uu___ quoique je pau, vnu See!. Quoi! vous me demandez qui je suis? pa;. sii visiiss, iii is mini nous perdre par na _ W/· P<>¤¤1¤<>î Mie ¤¤m¤¤d¤r¤uS·jep¤s, puisque folie. En voulant faire preuve de fidélité envers too J9 VISHOTE? maitre, tu courais à ta perte. Mais la porte de la Pal- Qui S¤l$·]¤ d0|l6,l110i, Si vous ne le connais· _ maison voisine s’ouvre. Taisons-nous. S82 pas? , P/z il. Qui que vous soyez , vous ufassommez tous SCENE V. les deux. u rninocomsis, mnnsrniou, scnnsnns, S"“!- VPES **6 PQUS ¤<>¤¤¤1S¤f=1 ras? UNE ESCLAVEI Pitt!. Nil un ni lautre. Sccl. Je crains beaucoup. .. P/iii. (à fcsclave.) Mettez le feu sur l’antel, afin Pal. Que crains-tu? Ha me insimulatam perperam falsum esse somoiavi. Gratelsque agam , eique nt Arabico fumiticem odore amœne Pal. Satin’ eapem vigilaoli expetunt, quœ in somnis visa gna: me in Iocis Neptuniis tcmplisque turbulentis i IIeudIi!l1n¢iîd'ijd|,.prœseutio omnia! nbi intro, et conprecare. ÈÉiiëiiiiëhiiâiintïtiîiaiiiamèiiiisxi` 'd Narraridnm ego istuc Militi eeusebo. Phil. Faeere certum. 396 vis 7 7 ' ' ’ M ’ qïîu Neque me quidem patiur prohri falso inpune inslmulatam. Scel. Haec mulier, quœ hinc exit modo, estne herills con- . Seal. Timeo quid rerum gessernn; ita rlorsus lotus prurlt. cnhina pagxîîiïzg pgriisse?Srel. Nuucquidcm’Stdvl¤l¤¤ri¤ =¤¤I18 Philocomasium? un non est ea? Pal. Hercle, opium-, 93 Nuno nostrum observare osuuin, nhi ubi sit. Pal. At,Sce‘i; sed mtrum’st, quomodo haec hinc nunc potuerit dre, quœso , Iransire, i ` am simile somuiavi ' i · n ’ . . n ' ' ' Hîqlî L'} îi.‘î"Ji§’J,§‘!ë`.î.?§“£.‘Z.“î·i“â.iii.i. it aaiiiiiiini S"‘“ii‘î.°2‘î,§’...îî_S‘“‘ ^ "“"‘“'“ "‘°‘ "*‘ mm W hm? M _gœg_ Mi, gm? higgrsidisse arbitraris? PHL N3! ill. h€1'Cl¤, Adcamus, adpellemus. Seal. Heus, quid iste: est, Phnom. lIl0l‘ O , . nusigëce) Ãi ad mmm haec rcspcrvcnerît. pvrîëlî Dçlçhm Quidntîibiuiiâîic hisoein asdibus debetur, quid mgoii mano Suugb ëcmum experior, prin: Ob ocuîos lnlhlûôllglüîïg Quit; tones? tccum loquor. Pal. Imo, edepoi, mk, pugupeufpugiiuîdepol, hoc planum lillîdüm I QUFE bric USCIUE Nam hiee iiihil respoudet Scel. Te adloquor, viti pi-obrique | · I na Scel.¤N|ihi1hub€0 cerli quid loqnar : non vidi cam , ctsi vldl. Quiepcircuvm vieinos vnga es. Phil. Quicum tu fabulare" par, N3 tn, edepol, sultitin lu·'·1_m]S W800 P•3¤flîüî$lî· Sccl. Quicum, nisi tccum? Phil. Qui.; tu homo gg, am im. num tg tidglenrfacere hem': Vûllllâtl, îIDS\1|¤tU_ PLEIN? B8- cum quid negoti ’st? 435 son mais vicim pi-oxumi cœpuerunt z contieiscam. un _;-au Muui mug [zum, qui Sim., Ph". Qum ego hoc mgcmt SCÉNÀ QUINTA. PaZ.qQi1isndai<È;`sii`m igitur, si tu hunc ignorais? Phil. Mihi vHU.0c0\1AStUM, PALJESTRIO, SCELEDRUS. ¤<ïï°¤¤5i <I¤l¤<l¤î¤ 05- Et tu, et hic. Scrl. Nos nou gomislî? Phil. Neutrum. Scel. Phil. inde igocm in arsm, ut·llp|i··siae Diana: lnuta landes Meluomaxume.