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zoo ,PLAUTE. Apec. Dans un instant je serai ici. (Ii s'en va.) combats, les bras vous tomberaient de surprise, 8 Périph. Quoi de plus précieux qu’un ami zélé! vous iriez vous cacher chez vous. vos affaires se font, sans vous donner la moindre Le mil. Bien obligé! Je cherche quelqu’un aqui je peine. Si j’avais choisi pour cette mission un homme puisse raconter mes exploits , et non que1qu’im qui moins adroit , moins fertile en ressources , j’aurais me parle des siens. eu mon béjaune; mon fils aurait eu beau joua me Périph. Cen’est pas ici le lieu : cherchez quel- montrer ses belles dents blanches, en riant de moi. que autre à qui vous puissiez débiter vos sornettes, Mais quelle sottise de lui faire un crime de sa va- Lemil. Apprenez le sujet qui m’amène auprès de nité, moi si vain dans ma jeunesse! Quand j’étais vous. On m’a dit que vous aviez acheté une esclave au service, fécorchais les oreilles du récit de mes que j’aimo. prouesses, qui ne linissaient pas. Blais quel est ce- Périph. (à part.) L’excellent tour! Je sais main- lui que _]e vois venir, secouant les plis de sa robe on- tenant quel est cet homme, e’est le militaire qn’Épi. doyante? dieus m’a annoncé davance. (Haut.) (Test la verite, - T jeune homme. J`ai acheté cette lille. SCENE I\ · Le mil. Je voudrais vous dire un mot, si cela ne

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un iuitirsme, renienane , une Must V Péifipif ë,2§tl;‘qmj6 ne ms dim mm d _ Y . e sa- C"'*m"E· voir le sujet de votre entretien. Le mil. (a son esclave.) Aie soin de ne point pas- Le mil. Cédez-moi votre marché : voilà votre ar- ser devant une seule maison sans t’informer dela gent. demeure du vieillard Périphane de Platée : ne t’a- Pcriph. Prenez cette fille. vise pas de revenir sans la connaitre. Le mil. A quoi bon vous le dissimuler? mon in- Périph. Jeune homme , si je vous montrais tention est de l’at`fra11clnr au)ourd’hui et d’eu faire l’homme que vous cherchez , quelle récompense me ma maîtresse. donneriez-vous? Périph. Je vais vous satisfaire à 1’instant zje l’ai Lc mil. .l’ai mérité par mon courage et mes ex- achetée cinquante mines d’argent; donnez-m`en ploits que tout le monde s’estime trop heureux de soixante, et elle est àvous, et ma maison ensera dé- me servir. barrassée. Périph. Jeune homme , vous êtes mal venu d'é- Le mi!. Est—elle à moi pource prix? taler ici vos exploits. Lorsqu’on vante ses faits Périph. A cette condition , elle vous appartient. d’armes devant un plus vaillant que soi , ils perdent Le mil. A merveille, et nous sommes d’aeeord. _ tout leur éclat. Mais si vous avez affaire à Péri phane Périph. (à. ses esclaves.) Holà! faites sortir la mu- dc Platée, il est devant vous. sicienne que vous venez d'amener. (Au militaire.) Le mil. Quoi! vous êtes ce Péri phane dont la jeu- Je vous donne sa lyre et tous ses accessoires par-des- nesse s’est signalée au service des plus grands rois, sus le marché. La voici;1·ecevez-la de mes mains. (Un dont les richesses sont le prix de tant d’actions hé- esclave amène la musicienne achetée par Epidi- roïques l ous.) Périph. Oh! si vous entendiez le récit de mes Le mil. Quel vertige vous saisit? Me prenez- Ego si adlegassem aliqucm ad hoc negotium Quin, tu alinm quazrasn quoi eentones samiai;. iso Minus homincm doetum , minusque ad hanc rem callîdu.m, (8¢011¤1·) Àtqllû limit Slllltltiü ’st me illi vitio vortex-ga, Os sublitum esset: imq ne me albis dentibus Esomct quod lactitavi in adulescenua, MCUS tleriderct lilins merltissumo. Qüüîfl mllitabam â pugnis memo randis mais Scd hic quis cst, quexn hoc advenientem oonspimr, 4I0 Elîîdlüüliüm llûmlûlllll autels, quando obeœperam, Suam qui undantem chlamydem quassando faeit? Mih Mlm-film mh UTE, ¤t.q¤o<1w¤=1d W V€¤î¤· 9Jlcg&6· 435 Meam amicam audivz te esse mcrcatum. Pcviph. Attate! SCENA QU ART A. âupofüoglàum scîo ego hunc, qui sit; qnem dmiam Epidicus i i pr icuvit mililem. Adulescens ita ’st M11,55, pgnrpnmgs, Fm1(;;_·vA, gt  : cmi. Mil. Volote vernis pabculis, _ _ _ _ i" lst n t.P`h.N edepol '. Mil. Cave przeterlntas ullas œdeis, qum roges , Molœiàgïâoàuët OlîîâSdicî;1L;€jdvcl`ï;‘·’ ’ mm un Scmx ~¤***·¤1>¤¤i P‘”'lPl"m°S Pl°th““i“S· Mil. Mihi illam ut tramittes, argentum adcipias Incertus tunm cave ad me retuieris pedem. p · hq H b S M- ` î ' _ Pmph. Adulescens, siistune hominem,quem tu quœrltas,4l?¤ mfoqmâ ea ` IL Nm qu (lego apud œ mmam Pm Tihi conmonstrasso , ecquum abs UB îüîllû t`§\`ûllU·I¤.`? Ego illam hodie volo facere libertam meam Mil- "¤¤”¤•1¤= ¤<*1li¤¤¤=¤t¤¤ v1·¤¤¤¤¤¤î· ¤t mihî mm concnhinn quœ sit.1>m,¤r». Tc absolvjam ama · ne Omnels mortnleis deceat agere gratlas. Argenn quinquaginta mihi illa emta ’st minis. h Penph. Non reperisli, adulesccns, tranquillum locum , 5; œmgmm mm dcuumemnmr mmœ [Jbi mas virtutes explices, ut nosl¤laS· ml Tuas possidoliit mulier faxo lerias = ’ Bam strcuwori deterior si pracdicat Atque ita profecto ut eam ex hoc exoneres agro Swe poems. <1oî¤ü¤¤ <>r¤1i¤¤t=¤¤r¤i·le- Mu. Eslne emta imm nec? Pcriph. nus legihnn mam Sgd istum quem quœrls Periphanem Plothcniuln , lîcgt; ` 45,, Ego wm . si lwîü vis- MU- lîompv <1¤<·m io =·¤l¤¤¤¤¤v¤¤=~ canciiiavma paisim. ness, mm Hlucite, Memorant apud reges , armls, Bric duellioa U *25 Quam introduxlgtjs iîillcinam t atqllû ctlum lldêô , Dxviuas magnas indeptuin? Pcnph. lmo si audios El qua: admssere, tihi addam donn gratiis. Mess Pllgllliâ, fngias manlhus (lB(DlSSlS ilûuium. _ (Servus educlt lidicinnm modo conductam ab Epidicol. Mil. I ol', ego magie unnm quœro, mens quoi prœrhcem, Age, adcipe hane, sis. Mil. Quœ iutcmpertm te tenant? Qunm illum qui mcmoret snes nuhx. Pmph. Hnc non est Quas tu mini tenebras cudis?quin tu tidicinam au locus. Product intus jnbcs ? Pe:-ipk. Ha·c ergo est tidicina.