LES_ BACCHIS, ACTE IV, SCÈNE VI. M3 'Chrys. Écrivez Avite maintenant ·: « Chrysale, deux. Allez dans la salle et placez-vous, à table cha- mc reproche SHDS cesse de vous avoir rendu votre cun auprès de votre maîtresse : cela est nécessaire; argent, et de ne vous avoir rien dérobé. u e et quand vous y serez, mettez-vous à boire. Fist. (a Clzrysale.) Un instant; laisse-le écrire. Pêst. Est-ce tout? . Ctzrys. La main d’un amantdoit être leste. t C/args. Quand vous serez couchés, ne vous le. lïshé Il- est vrai qu’11 perd plus vite son bien vez pas, jusqu’à ce que je vous en donne le signal. qu n’ crit. Pist. Lhdmirablegénéral d’armée! Mnés. Parle; j’ai écrit. ` ' C/M'y$· (les poussant.) Vous devriez en être à Chrys. « Maintenant, mon pere, défiez-vous de votre seconde rasade. lui. ll médite quelques fourberies pour vous enlever Mnés. Allons-nous-en.
- ·Jotre or
- il s’est même vanté de réussir. » Écrivez Chrys. Faites votre besogne, je ferai la mienne.
ien tout cela. . Mnés. Va, dicte. SCENE V- C/zrys. Il promet qu`il me donnera cet or pour le CIIRYSALE. manger avec des courtisanes et faire mille débau- Il , . _ , .· · · e ches ; prenez garde qu il ne vous en conte amour- C @8.1;] Bi.; ymmmlt un .f°h°.d °mÈ°pr°°dÉ° (Yhui l tenez-vous bien D · UDC PBTBI 8 8 îl|l'0 , Bt JC CTZILBS bleu d être pre- Mnêtï coutume. penu faut que mon vieillard soit bien irrite, bien Chryst Emma donc. p urieur ücar, pour le succes de ma fourberie, il ne faut Mnés. Dis—moi donc ce qu’il faut encore écrire. ïâïogxerîïî (lâ Sagîfloàd ;l“â“d Il m° vÈm`a· J? le Chrys. « Mais, de grâce, n’oub|iez pos, mou père, ciel me fête Ea Fil H? ed a mme i“amè'°* Sl l° que vous m`avez promis de ne point battre Chrysale , un ois gmchc P' 1 SM lm 6 m°S mmm fm (mmm? et de lc tenir seuiemem enchaîné à la maison. » (A de fu, mmm; ,‘;;°;“à‘;°':1Sî“°“É_‘:°*°'¥l la P°*'*¤·¤ü¤ Pistoclère). Donnez vite la cire et le lin ; allons, liez e É BS qu 1 S°mm· et cachetez les tablettes. SCENE VI. Mnés. Dans quel but, je te prie , écrire une pa- N reille lettre à mon père? hu marquer qu’il ne se fie ICO BULK CHRYSÀI-·E· pas à toi, et qu’il te tiennecnchainé à la maison? 1 Nicob. (sans voir Chrysale.) Que je suis fâché C/wys. Parce qu’il me plaît ainsi; prenez som de que Chrysale se soit ainsi échappé de mes mains! vous, ne vous occupez pas de moi -1 p1’eI1ClS Paf- Clt?'}/5- M8 Vûllà sauvé; le vieillard est en colère· faire à mon compte , et _;e la conduis a mes risques Cest le moment d’aborder notre homme. et périls. Nicob. Qui parle là ? Je crois que c`est Chrysale. Mnés. Tu as raison. C/args. Allons à lui. Chrys. Donnez-moi ces tablettes. . Nicol:. Bonjour, [ldèle esclave; qu’y a-t-il? dois- Mnés. Les voilà. Je m’emharquer pour Ephèse, afin de retirer mon Chrys. Mnésiloque, Pistoclère , attention tous · argent des mains de Théotime? Yen jure par ·< Chrysalus mihi usquc quaqne loquitur nec recte , pater, Cum nmica sua uterque adcuhitum eatis; ita negotium ’st. « Quia tibi aurum reddidl, et quia non tn detrudaverim. » Atque ibidem , ubi num: sont Iecti strati, potetis cito. Pise. Mana, dum scribit. Chrys. Celerem oportet esse ama- Piet. Numquid alind? Cin-ys. Hoc; atque etiam ubi en-it ad· toris mamma. . 780 cubitum semel, 800 Pis:. Atque idem, bercle , est ad perdundum magis, quam Ne quoquam exsurgatis, donec a me crit signum datum. ad scribendum eitns. Fiat. 0 inperatorem probum! Chrys. Jam bis bib' Mmes. Loquere; hoc scribtum ’st. Chrys. « Num: , pnter mi, tuit. me Opœ proiu ’tu ab eo ut caveas tibi Mncs. Fngiamus. Chrys. Vos vostrum curate ti ' m, « Sycophnntias conponit, anrumint abs tn abferat. : ecticiam meum. Up cm ego « Et profecto se ablaturum dixit. ~· Plane adscribito. Mnes. Die modo. Chrys. « Atque id pollicetur se daturnm SCENA QUINTA. anrum mihi 785 « Quad dem scoitis, qnodque in lustris comedim, et con- çHBYSAl”US‘ g|,Eœm’ pmb Insanum magmàm mohor negotunn, « Sell, peter, vide ne tibi hodie verba det; quœso, cave. » M*2“°q““• nt I '° P°““’m °""°li"‘°"· _ 805 Mme:. Loquere porto. Chrys. Adscribe duin. Mncs. Etiam S° mmc l"·'°'·' Tt; WI “lq'·'° Sm? usus Sem st loquere, quid scribam , modo. 1;;:; m:“_°°“d_‘;f l mc S?/°gP"‘*¤lt;¤ 1 Chrys. « sed, pater, quod promisisti mihi, tc quazso ut me- m "*"qÈ" um “É°* ‘È ‘É° ° spmm L mmms Vorsaho ego itlum hodie, si vivo, probe. 1 · • · «Ne illum verberes, verum apud te vinetum adservato Tam femm eg° '"Pm '·`°dd“m· qwlm f~¢1¤¤’¤¢¤¤¤¤== 8'0 · - , Adambulaho ad ostium nt uando exeat (l0m1·•> 190 E , . ..’ ’q . ' Cedo tu ceram ac linum nclutnm : age, oblige, obsigna "l°mp'° “d"’“"°“l"” mheuas dem m m°m”"· Cltû. * Ames. obsecro, quid istis nd istunc usu’st oonscrihtis mo- N îîX:A‘ gum? I R SALUS. Ut tibt ne quid crcdat, nique ut vinctum te adsorvet domi? Nic. Nimio illree res est magriœ dividiœ mihi, Chrys. Quia mihi ita lubct. Potin ’ut cures te , atq ne ne par- Subterfugisse sic mihi hodie Chrysalum. cas mihi? r Cltrys. salvos sum, irntus est senex : nunc est mihi st! Mea hducia. opus conduxi, et meo periculo rem gcro. 72.3 ‘ Adeundi ad hominem tempus. Mc. Quis loquitnr prope? Jllnes. Jlïquom dicis. Clwys. Cedo tabellas. Mmes. Adcipe. È Atque hic quidem, opinor, Chrysalwst. Ch1·y.s·.AL\cesser6, Lïhrys. Aniinum ndvortîle. U · I · I Niv- BOIIC serve, Sfllve 2 quid lit ? quam inox navlgo Mnesrloche , et tu, Pistoclere, Jam facile in biclimo ln iîphesum , ut aurum repetam ab Thwttmg dgmum}