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iso PLAUTE. Pis!. Pouvez·vous1’ign0rer? Vous êtes donc un Lyd. Comment! Prends garde à toi ! barbare , Lydus! Moi qui vous croyais plus sage que Fist. Mon âge m’al`franchit de ta férule. Thalès! Allez , vous êtes plus ignorant qu’on gros- Lyd. Enfer, entr’ouv1·e-toi ! Que ne suis·je englouti sier Poticien (1), puisqu’à votre âge vous ignorez les dans ton sein! Je vois ce que je n’aorais jamais voulu noms des dieux. voir. J’ai trop vécu. Un élève menacer son maître! Lyd. Cet habillement ne me plaît point. Je ne veux plus de disciple d`un sang si împétueux : Pis!. Vous n’en avez donc jamais porté de pareil? tant de vivacité excède mes forces. je l’ai commandé, parce qu’i1 est de mon goût. Pist. A ce compte , je suis un Hercule, et toi on Lyd. Pourquoi vous permettre ces plaisanteries l Linus (1). avec moi? Eussiez-vous dix langues , vous devriez Lyd. Je crains bien plutôt, grâce à votre emploi, rester muet. de devenir uu autre Phénix (2), chargé d’3D.110DCB`·? Fist. Lydus, il est un âge où l’on ne va plus à l’é- votre mort à votre père. cole. Moi, je ne songe plus qu’à une chose , c`est au Pis!. Trêve d’éruditi0n. bon dîner que le cuisinier nous prépare. Lyd. Il a perdu toute pudeur. Tant d’effronterie à Lyd. Vous nous perdez l’ux1 et l'autre. A quoi bon votre âge témoigne assez mal de vos progrès. C’est on avoir pris tant de peine pour vous former au bien? homme perdu. SOIlgBZ·\'0\l$ que vous avez un père? Pist. J’ai perdu mon temps comme vous. Vos le- Pist. Es-tu mon esclave, ou suis-je le tien? cons ne vous servent pas plus qu’à moi. Lya'. Ce n’est pas moi qui vous ai donné de pa- Lyd. Tu es donc eusorcelér reilles leçons; vous lessuivez mieux que les miennes. Fist. Tu mïinportunes; tais·toi , Lyclus, et suis- Pis!. J usqu’ici, Lydus, je t’ai laissé toute liberté : moi. q A _ assez de discours maintenant : laisse·m0i, et tais- Lyd. Voyez! il ne m’appelle plus son maitre, mais toi, · simplement Lydus. I I _ Lyd. Vraiment vous avez fait un chef-d’œuvre de PÃSZ. Il I.l•CSlJ Ill COI1\’BDîll)lO 1’1l(lCCCl’1È qllê, l0l‘S(I\18 mgjiqg pour vgtœ âge , dg (ggcljgp ajngj vgg dérègle- le maître est a table , aupres de son amante qu’il mgmg à moi gt à vom; père, embrasse , entouré de joyeux convives, son gouver- neur soit de la compame. Lyd. Est—cc pour cela , je vous prie, qu’on pré- D · pare le souper? ` Pist. Je Pespère bien... Mais il n’en sera que ce SCENE j que les dieux voudront. Lyd. Vous aurez donc une maîtresse? CHRYSALE ' t. d 1 a s t 1 . . . . PH Quan tu alarm ’ U çsmims . Salut, patrie de mon maître, que je revois avec Lyd. Non , vous n en aurez point ;je ne le soulïri- mn, de bonheur 8 rés CBS dem ans dc S ..0 . rai pas. Je retourne à la maison. P ‘ BJ ur n Pis!. , u t0I· (I) Ljnlàs fst tué fun coup de lyre par Hercule, 30,, élève , quil, gourman ai (l) Peuple de l'ItaIie, dont la sottise etait passée en proverbe. (o) Préceptcurd’AoI1llle, qui annonça il Pèlée la mort de ce heros, Y fist. Mali sont hommes, qui honis dieunt male. Pis!. Omitte, Lyde, ac cave malo. Lyd. Quid? cave malo? 'I`u dis nec recte dicls : non œquom facis. Pist. Jam cxcessit mlhl œtss ex magisterio too. Lyd. An deus est ollus Suavis-suaviatio? I75 Lyd. 0 barathrum, ubi nunc es? ut ego tc usurpem lubens! Pis!. An non pulesti ease? uimium quam, o Lyde, es barbe- Video uimio jam multo plus quam voloi-ram. 205 ros, _ _ _ Vixisse nimio satiu ’st jam , quam vivere. Quem ego sapere nimio consul plus, quam Thalem; Magîstron’ quem quam discipnlum minitaricr? I, slultior es barbare Pot1Uo,_ _ Nil moror discipulos mihi esse jam plenos sanguinis g Qui lantus nalu deorum nescis nomma. Valens adllictel me Vacivom virium. Lyd. Non hic placet mi ornatus. Pia!. lïemo ergo tibi F80 Pis!. Flam, ut ego opioor, Hercules, tu autem Linus. 2l! Hgg adparavlt : mihl paralum ’st, quoi planet. Lyd. Pol, metuo mngis , ne Phoenix luis fnctis fuam , wa, ilitiam me ndvorsus exordire argutnas? Teque ad palrem asse moriuum renuntiem. Qui si decem hnbeas lmguas, mutum esse addecet. Fist. Satis historiarum ’st. Lyd. llic vereri perdidit. Pis!. Non omms œtas, Lyde, ludo couvenit. Conpendlum , edepol , haud œtati oplabile Magis onom in meute ‘st mihî mmc, satis ut conmode IS5 p·œ,S,,_ ,,,,0,,-, ,5,,,,,,, ,,8,,,,,5 ,,,,,,,de,,,,,,,,,_ ,,,5 Pm dignitale opsuul lw:0 couture! C00\IS· Ohcisos hic homo ’st : ecquid in meotem ’st tibi , Lyd. laum perrlidnsu te, ntquc me, atque operum meam , Palrcm libi esse? Pis!. Tihi ego, au! tu mihi servos es? Qui Ubi nequldquam sœpe monstravll hehe., Lyd. Pejor magister te istiec docuit. non ego. Past. llxulem ego mearo operam perdidi,·uLu tu tuam = Nimio es to ad islas res discipulus docilior, tua discipline occ mihi prodest, nec nhl. _ WO Quan: nd illa, quœ te docul, ubl operam perdidi. 220 Lyd. 0 prœhgatum pectus. Past. Odlosus imhl es, Pis!. Islacti-nus libi, Lydc, libcrtas data ’st. Tang , nique sequere, Lyde, me. Lyd. Illllc, SIS, Vldêz Orationis satis est : sequere me, ac tacc. Non pœdagogum jam mc, sed l.ydum vocal. Lyd. Edepol , fecisti furtom in œtatem malum , Pts!. Non par videlur, neque sit oonscntaneum , Quum istanc ilagltiu me celavisli, et patrem. Quom heros helc iolus sit, et cum amica ndcuhet, l9î¤ Quomque oscoletur, el convlvae alli adcuhent , AC'I`US Przesentibus illâs pœdogogus una ut siet. ` Lyd. An hoc ad ms res opsonatum ’st, obsecro? SCENA PRIMA Pis!. Sperat quidem auimos : quo eveoiat, dis lo manu ’st. , Lyd. Tu amlcnm hahrhlï ? Pis!. Quom videhis, turn scies. 200 CHRE SM·US· lyrl, lmo orque hubehis, nec sîuum : îturus sum domum. Herilis patrie, salve; quam ego bicooio, 2,,,,